Des sources révèlent que les dossiers de l’ancien ministre des Transports et du travail seraient déjà bouclés. Mais serait hasardeux de penser que ses jours de liberté restent au compte à rebours. Sorti du gouvernement le 2 octobre 2015, le « professeur » Robert Nkili le fils d’Endom dans le Nyong et Mfoumou a déjà rencontré les enquêteurs du Tribunal criminel spécial (Tcs) au sujet des soupçons de surfacturation des deux aéronefs MA-60 de fabrication chinoise pour le compte de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co).
Monsieur « propre » aurait aujourd’hui les mains trempées dans la boue car en déclarant publiquement que les deux aéronefs avaient coûté la bagatelle somme de 34 milliards FCFA à l'État camerounais il a plutôt suscité des réactions et des enquêtes pour mieux comprendre l’affaire.
Puisque cette sortie n’a pas arrangé le constructeur chinois International Holding Corporation (Avic), qui situait la valeur des mêmes appareils à 11,2 milliards FCFA.
Le masque est tombé et le visage de l’homme d’Etat était à découvert. Face aux députés du Sdf lors de la session parlementaire de juin 2014, Robert Nkili a perdu son latin en avouant qu’il ne « maîtrise pas les contours financiers de l'opération. »
Car en tant que tutelle technique, il n’est que « l'utilisateur de ces aéronefs ». Des déclarations qui peuvent donc coincer le « Grand Prof » aujourd’hui au garage de la République.