Alors que les critiques envers la gestion de Samuel Eto’o à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) continuent d’affluer, Ernest Obama, ancien porte-parole de l’actuel président de la Fecafoot, a pris la parole pour défendre son ancien patron. Lors de l’émission *Les EZEGLISIENS* diffusée ce 29 janvier, Obama a rappelé aux Camerounais l’importance de reconnaître les actions positives menées par Eto’o, appelant à la gratitude plutôt qu’à la critique systématique.
L'ancien directeur de la communication à la Fecafoot a tenu à souligner une réussite majeure du mandat d’Eto’o, mentionnant que ce dernier avait permis à un Camerounais de remporter plus de 20 millions de francs CFA en tant qu’entraîneur. « On peut l’aimer ou pas, mais il faut reconnaître que Samuel Eto’o a accompli certaines choses importantes. Lui, au moins, il a permis à un Camerounais de gagner plus de 20 millions en tant que coach », a déclaré Obama, qui reste loyal à celui qu'il a soutenu au cours de son mandat.
Ernest Obama a également profité de son intervention pour mettre en lumière la question de la reconnaissance des anciennes gloires du football camerounais. S’il salue le rôle joué par Eto’o dans la valorisation de figures comme Rigobert Song, Obama estime que d’autres icônes, notamment Jean-Paul Akono, sont injustement oubliées. « Jean-Paul Akono mérite plus de reconnaissance de la part de l’État », a-t-il ajouté, regrettant que certaines légendes du sport national soient laissées pour compte, malgré leurs contributions au rayonnement du Cameroun.
Le journaliste a également évoqué la situation de Roger Milla qui a au moins obtenu le titre d’Ambassadeur itinérant. Cependant, selon Obama, cette reconnaissance reste insuffisante, et il est temps que l’État accorde davantage d'honneur et de respect aux anciens joueurs ayant porté haut le drapeau camerounais.