A Douala, les hôpitaux s’organisent pour la prise en charge de tous les blessés, près de 500, victimes du déraillement du train entre Yaoundé et Douala, à Eseka, ce vendredi 21 octobre 2016, et qui a fait 79 morts.
Quatre jours après l’accident, les blessures les plus urgentes ont déjà été traitées. Les blessés entendus ont tous dit avoir été très bien pris en charge à partir du moment où ils sont arrivés à Douala. Ce n’était pas le cas, évidemment, juste au moment de l’accident. Les hôpitaux et les secours locaux étaient totalement débordés. Mais depuis, ça va mieux.
En plus des blessures physiques, il faut prendre en compte le traumatisme. La plupart des blessés soulignent quand même qu’ils ont eu beaucoup de chance : ils préfèrent voir cet aspect des choses. Mais, tout de même, tous les matins, des psychologues passent rendre visite aux blessés, des blessés qui, à l’hôpital Laquintinie de Douala où ils sont une centaine, seront bientôt regroupés dans le même pavillon pour leur permettre d’échanger et pour mieux les soigner, pour mieux permettre aussi ce suivi psychologique.
Autre question qui préoccupe les blessés, c’est la question des frais. Les frais médicaux sont maintenant totalement pris en charge, comme l’avait promis le président et la compagnie Camrail. Les familles ont dû payer quelques examens, quelques médicaments durant les premiers jours, mais désormais plus personne n’avance d’argent et les frais sont totalement pris en charge.