N’est-on pas par hasard au début d’un scandale longtemps resté dans l’ombre. Ça fait la deuxième victime camerounaise dont on parle dans la même journée, toujours au Liban, pays censé offrir plus d’opportunité de travail.
Comme la première découverte, le lanceur d’alerte N’zui Manto est à l’origine de celle-ci aussi. Il écrit : « Une camerounaise partie du Cameroun pour le Liban où on lui miroitait un bon travail a perdu la tête et vit dans la rue ».
Dans son texte, la source qui vient d’être citée dit : « À mes sœurs camerounaises et africaines, n’écoutez pas ceux qui vous vendent le rêve libanais. Ton ami, ta copine qui essaie de te convaincre depuis des mois de voyager pour le Liban où le salaire est meilleur pour le personnel domestique fait partie en réalité d’une chaîne de trafic d’êtres humains ».
Avec cette information, les jeunes camerounaises ou africaines savent maintenant ce qui se passe. Des choses d’une horreur absolue se déroulent une fois arrivé au pays comme le viol, les abus physiques, la surexploitation, etc.
« Arrivée au Liban, tes papiers seront confisqués par ta famille d’accueil qui te soumettra à l’esclavage. Tu feras l'objet de viols quotidiens avant d'être défenestrée depuis le sommet d’un immeuble. Arrivée au Liban pour le boulot, la Camerounaise a perdu la tête et vit dans la rue », alerte Manto.