Le 27 mars 2023, le lanceur d’alertes Nzui Manto a signalé que des ressortissants camerounais ont été appréhendés au Ghana pour avoir commis des actes répréhensibles tels que l'enlèvement, le dépouillement, la séquestration et l'esclavage de leurs compatriotes qu'ils avaient persuadés de quitter le pays en leur faisant miroiter l'espoir d'un voyage vers l'Europe.

Quelques heures après ces révélations, le lanceur d’alertes a publié lui-même le témoignage bouleversant d’une femme ayant été victime de ce genre d’individus. Ayant quitté le Cameroun dans l'espoir de trouver une vie meilleure au Ghana, elle s'est retrouvée plongée dans un cauchemar sans nom.



Je suis une jeune femme de 27 ans je m'appelle Y vivant à Douala, mère de 2 enfants, je vivais paisiblement ma vie à Douala jusqu'à ce jour mon oncle qui s'appelle Jean Claude tchatchouang (il a supprimé son compte facebook) et son fils qui s'appelle durel tchatchouang m'ont appelé prétendant m'aider en disant qu'ils veulent que je vienne les rejoindre au Ghana où j'aurais à travailler.


J'ai emballé mes affaires et voyagé au Ghana où ils ont commencé à me traiter comme une esclave. Ils m'ont enlevé mon téléphone et obligé à travailler nuitamment durant des semaines. Un soir j'ai vu une voiture arriver et par la fenêtre j'ai vu mon oncle descendre, je me suis rapproché et ai vu un groupe de filles et de garçons en panique demandant de l'aide. Surprise j'ai commencé à fuir la maison avec le peu de temps que j'avais, quand il a remarqué mon absence et les autres filles avec qui j'étais retenue captives.


Plus tard J'ai alerté mon frère au pays qui grâce à des connaissances au Ghana m'ont secouru. Je suis présentement chez ces derniers et je peux quitter le Ghana car mes pièces personnelles telles que passeport et autres se trouvent entre les mains de mon oncle et son fils. J'ai tenu à partager ce témoignage avec vous afin que vous ne tombez pas dans le piège du Ghana "
Anonyme