Selon les informations rapportées par le lanceur d’alerte N’zui Manto , l’ancien candidat malheureux à la mairie de Douala 5ème , Mbock Emmanuel est placé en garde à vue à la prison judiciaire de Bonanjo pour escroquerie.

Le cadre du PCRN qui est également l’époux de la députée Rolande Ngo Issi aurait selon les premières informations, escroqué un camarade de son parti vivant aux USA qui lui avait demandé de lui dédouaner un conteneur. Il a selon Nzui Manto empoché la somme de 10 millions de francs CFA et s’abstiendra de remplir sa part du contrat.

« L'ancien candidat du PCRN à la mairie de Douala 5ème le nommé Mbock Emmanuel, époux de la députée Rolande Ngo issi est désormais à quelques pas de la prison de New Bell depuis sa cellule à la police judiciaire de Bonanjo. Sa première victime est son camarade du parti vivant aux États-Unis qui lui avait remis la somme de 10 bâtons pour le dédouanement d'un conteneur. Mbock Emmanuel va tout simplement chicoter cet argent sans se salir ! La deuxième victime, un camerounais ordinaire qui lui remettra un autre 10 bâton pour faire sortir son conteneur du port de Douala. Fidèle à lui-même Mbock Emma va non seulement chicoter à nouveau cette somme, mais également vendre le conteneur d'une valeur de 60 bâtons ! Les millions en poche l'ancien candidat à la mairie de Douala 5ème ira organiser son mariage avec son bébé la députée Rolande Ngo Sissi », rappore N’zui Manto.


Une autre victime qui a également sollicité les services de Mbock Emmanuel pour dédouaner un conteneur a vu ses 10 millions disparaître dans la nature. Pire le cadre du PCRN aurait vendu le conteneur dont la valeur est estimée à 60 millions.

« Mbock Emma n'hésitera pas d'ailleurs à rappeler à ses mougou que sa femme est députée et que l'immunité parlementaire, vu leurs positions conjugales dans le lit est sexuellement contagieuse. Les plaignants réclament au malfrat désormais d'être dédommagés à hauteur de 80.000.000 fcfa ! », indique la source.

Les cadres du PCRN sont régulièrement cités dans des affaires de malversations. Le président du parti, le député Cabral Libii est pourtant un partisan de l’éthique dans la gestion des biens publics. Il dénoncent régulièrement les cas de gestion approximative des fonds de l’Etat.