Actualités of Friday, 6 November 2015

Source: cameroon-info.net

Esso demandait qu’Essimi Menye soit entendu par la justice

Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustrationPhoto d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Essimi Menye aurait dû être entendu par la justice il y a un an. C’est l’information que donne La Nouvelle Expression (Lne) ce 6 novembre 2015. Le journal dit avoir eu copie d’un document du Ministre de la Justice datant d’octobre 2015 qui faisait part au Président de la République du souhait du pouvoir judiciaire d’auditionner le MINADER de l’époque sur l’affaire Amity bank.

Selon ce document, dit Lne, «une note confidentielle du Ministre de la Justice, Garde des sceaux, datée du 7 octobre 2014 et transmise au Secrétaire général de la Présidence de la République, fait état du souhait du Ministre en charge de la Justice, de faire entendre l’ancien Ministre des Finances». Laurent Esso voulait comprendre le rôle joué par Essimi Menye dans la liquidation d’Amity Bank en 2009 alors qu’il était Ministre des Finances.

A en croire notre confrère, «l’ex Minfi avait signé une convention avec la Banque Atlantique le 9 mai 2009, lequel prévoyait le paiement par l’Etat du Cameroun de 9 025 000 000 Fcfa en douze semestrialités avec quatre années de différé», contre «la réception de créances douteuses de Amity bank à concurrence du même montant».

Contre toute attente, «la convention est en cours d’application, la Banque est mise en liquidation en décembre 2013». Lne informe que «Laurent Esso s’inquiète du sort de la convention face à cette nouvelle donne. Surtout qu’entre temps, l’Etat a déjà payé deux semestrialités, une de 676 531 000Fcfa et une de 684 032 500Fcfa… en contrepartie, l’Etat n’a pas reçu les créances douteuses sus-évoquées pour les faire recouvrer».

Visiblement, le Chef de l’Etat n’a donné aucune suite à cette demande. Pas plus qu’à la proposition du Ministre de la Santé Publique, André Mama Fouda, de faire évacuer Essimi Menye, actuellement malade. Le journal indique que «Paul Biya, lui, continue de prendre son temps, arbitrant les camps en conflit. Comme il le fait depuis un an».