Selon le président intérimaire du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC), le mandat intérimaire du président du Conseil national de la Communication (Cnc) est arrivé à son terme depuis le 04 décembre 2014.
Il réagit au terme d’une conférence de presse organisée ce jeudi 11 juin 2015 pour réitérer l’illégalité des décisions prises par cet organe chargé de la régulation du secteur des médias au Cameroun.
"Le Syndicat national des journalistes du Cameroun qui a revisité le décret présidentiel de 2012 qui réorganise le Conseil National de la Communication, a pris fait et cause pour l’article 15, alinéa 3 qui dit qu’en cas d’empêchement du président, le vice-président assure l’intérim pendant une période ne pouvant pas excéder six mois. Or Mgr Befe Ateba est décédé le 4 juin 2014, donc, le 04 décembre 2014, le mandat intérimaire assuré par Peter Essoka est arrivé à échéance et il ne peut plus prétendre parler. Etant donné la forclusion du mandat intérimaire du président du CNC, nous avons tiré la conclusion que le CNC n’avait aucune qualité pour se réunir étant donné qu’il n’a pas de président.
"C’est pour cela que toutes les décisions du CNC, prises depuis le 4 décembre 2014 sont nulles et de nul effet. Autre chose, le syndicat des journalistes du Cameroun dit que monsieur Essoka Peter ne doit plus jamais se présenter en public comme étant le président du CNC. S’il le fait, nous allons lui porter plainte pour usurpation de titre.
"Sur la Commission de délivrance de la carte de presse, nous disons que nous récusons cette commission parce qu’elle n’est pas paritaire et en plus, le Ministre de la Communication s’apprête à y faire nommer un de ses amis qui est Directeur de la Publication d’un quotidien privé, après avoir nommé d’autres amis.
"Le SNJC et ses membres ne vont accepter qu’une commission de délivrance de la carte de presse paritaire, composée des représentants des journalistes et des représentants des éditeurs et des promoteurs des médias. C’est ce que nous avons dit. Mais, à partir du 3 juillet 2015, le SNJC va engager des actions de terrain dès lors qu’un seul droit des travailleurs va être violé. Nous attendons la date du 03 juillet pour voir comment nous allons agir sur le terrain."