Le 4 septembre 2017 les enfants réfugiés à l’Est du Cameroun ont eux aussi regagné le chemin des classes. Dans l’édition du 5 septembre 2017 du quotidien Le jour, l’inspecteur d’arrondissement de Garoua Boulai de la Région du soleil levant, indique qu’il s’agit des enfants de parents déplacés à cause de la crise en Centrafique. Ceux-ci ont sollicité les écoles du coin pour scolariser leur progéniture. Le journal rapporte que le Gouvernement du Cameroun bénéficie de l’aide du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR). Cette aide se fait à travers le renforcement des structures d’accueil, le personnel.
Les enfants réfugiés centrafricains bénéficient aussi de l’appui du HCR. Cette organisation humanitaire onusienne se charge de régler leur frais de scolarité et ce depuis 2013. «Le plaidoyer pour le moment consiste à demander aux bailleurs de fonds de regarder comment ils peuvent appuyer la scolarisation des enfants réfugiés tout en renforçant les capacités des structures des écoles qui sont déjà sur place afin d’absorber la demande trop grande des enfants réfugiés», indique Bassemé Kulimuschi, chef de la sous délégation du HCR à Batouri.
Seulement d’après nos confrères, ce qu’on peut redouter c’est la langue d’apprentissage à laquelle les enfants réfugiés centrafricains n’ont pas été habitués dans leur pays. La langue étant soit le français, soit l'anglais.