Le mandat de Samuel Eto'o à la tête de la Fédération camerounaise de football n'a pas été sans controverses. Depuis son élection, plusieurs présidents de clubs ont retiré leur soutien à l'ancienne star du football. Ils l'accusent de mauvaise gestion et de dictature, parmi d'autres reproches.
Au total, dix présidents de clubs ont publiquement retiré leur confiance à Samuel Eto'o. Parmi eux, on retrouve Henry Junior Njalla Quan de la Njalla Quan Academy, Justin Tagouh de Bamboutos de Mbouda, Joseph Feutcheu de Djiko FC, Alexander Owona de Renaissance de Ngoumou, Georges Neba Shu de Rangers FC de Bafut, Pierre Kwemo de UMS, Dieudonne Kamdem d'Astres de Douala/Fovu de Baham, Faustin Domkeu de New Stars de Douala, Saint Fabien Mvogo d'Eding Sport, et Donald Ngamenie d'Unisport du Haut Nkam.
Ces présidents de clubs reprochent à Samuel Eto'o une gestion déficiente de la Fédération camerounaise de football, mettant en avant des décisions prises de manière unilatérale et des pratiques dictatoriales. Ils expriment également des inquiétudes quant à la transparence financière et aux promesses non tenues dans le développement du football camerounais.
La décision de ces présidents de clubs de retirer leur soutien à Samuel Eto'o souligne les dissensions au sein de la Fédération et la nécessité de résoudre les problèmes de gouvernance. Ces voix dissidentes mettent en évidence les défis auxquels est confrontée l'administration du football camerounais et appellent à des réformes pour rétablir la confiance et l'unité dans le sport national.
Il reste à voir comment Samuel Eto'o réagira à cette perte de soutien de la part de ces présidents de clubs et quelles mesures seront prises pour résoudre les problèmes soulevés. L'avenir de la Fédération camerounaise de football et du football national dépendra en grande partie de la capacité à surmonter ces désaccords et à instaurer une gouvernance plus transparente et inclusive.