Malgré le grand dispositif sécuritaire déployé dans les régions du Sud-ouest et Nord-Ouest, Samuel Sako Ikome, persiste et signe : « Il n’y aura pas d’élection »
A 20 jours de la présidentielle camerounaise, la pression monte et climat d’insécurité se prolonge. Les chances d’organiser des élections pacifiques dans les deux régions anglophones deviennent limitées
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Joshua Osih, le candidat du SDF, Social Democratic Front, la principale force de l’opposition s’est montré favorable à la tenue du scrutin en dépit des violences
La réponse des séparatistes est pourtant claire : il n’y aura pas d’élection le 7 octobre. Par ailleurs, ceux-ci disent ne pas se reconnaitre dans le SDF.
Samuel Ikome Sako, président par intérim de l'auto-proclamée République fédérale d'Ambazonia, dit comprendre les deux régions anglophones.
"Nous allons résister à toute tentative de nous forcer à participer à une élection qui n'a pas de sens. Nous allons seulement attendre de voir comment ils vont faire ça. Eux, ils (SDF Ndlr) sont pour le fédéralisme, nous ne sommes pas pour le fédéralisme. Le fédéralisme veut dire : nous voulons continuer à rester dans l'illégalité, dans la discrimination. Nous ne pouvons pas être en accord avec ces gens. Ils n'écoutent pas la population, ils ne nous représentent pas. Ils sont peut-être le problème que nous avons maintenant dans notre projet pour l'indépendance", explique t-il
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Le scrutin présidentiel du 7 octobre au Cameroun se déroulera « dans un environnement apaisé » sur tout le territoire national, rassure par contre Paul Atanga Nji, le ministre camerounais de l’Administration territoriale