La session parlementaire tant attendue pour la deuxième moitié de l'année a finalement été programmée pour débuter le 11 juin, après plusieurs semaines de retard. Cependant, la raison derrière ce report a été révélée par Jeune Afrique, le célèbre magazine d'information africain, comme étant la décision du Président du Cameroun Paul Biya.
Depuis des jours, l'élite politique de Yaoundé se demandait pourquoi la convocation du Parlement pour sa traditionnelle session de juin avait été retardée. Le mystère a maintenant été élucidé, avec le président du Sénat Marcel Niat Njifenji qui a émis un communiqué invitant ses collègues à se réunir à Yaoundé à partir du 11 juin pour une session de trente jours.
Bien qu'il n'y ait aucune loi au Cameroun qui fixe une date limite pour le début des sessions parlementaires, la tradition du pays a vu les bureaux du Sénat et de l'Assemblée nationale, dirigés respectivement par Marcel Niat Njifenji et Cavayé Yéguié Djibril, commencer à préparer le deuxième rassemblement annuel des parlementaires en milieu de mai.
À l'issue de ces efforts coordonnés, le 4 juin avait initialement été retenu comme date de début de la nouvelle session parlementaire de trente jours. Cette décision avait ensuite été communiquée à la présidence de la République pour approbation, conformément à l'usage.
Cependant, selon Jeune Afrique, c'est à ce stade que le Président Paul Biya est intervenu et a décidé de reporter le début de la session parlementaire. Les raisons de cette décision n'ont pas été divulguées, mais il est supposé qu'elle est liée aux développements politiques en cours dans le pays.
Le report de la session parlementaire a suscité des inquiétudes chez les observateurs politiques et les activistes de la société civile, qui ont exprimé des préoccupations quant à l'impact potentiel sur le processus démocratique du pays. Cependant, avec la session maintenant programmée pour débuter le 11 juin, l'attention se tournera vers l'ordre du jour et les priorités de la nouvelle session parlementaire.