L’ex conseiller du président Paul Biya, c’est désormais ce qu’il faut retenir comme la seule défense du régime du président Paul Biya après la sortie de son conseiller Christian Penda Ekoka dans Jeune Afrique.

Le rouleau compresseur des courtisans du Régime active son cabinet noir pour salir la réputation de celui qui a toujours fait preuve d’intégrité envers la nation. En attendant, Christian Penda Ekoka donne deux jours aux détracteurs du régime pour produire un document du décret présidentiel qui lui retire son statut de conseiller nommé par le président Biya.

» Pourquoi me battrai-je pour un président que je ne soutiens pas ? » explique Penda Ekoka dans les colonnes du Jeune Afrique.

Nommé en 2010 par décret présidentiel au poste de conseiller technique du président Paul Biya, Christian Penda Ekoka, CEO du cabinet conseil Business Development Services (BDS), directeur des études et des projets de la Société Nationale des Investissements (SNI) et ancien administrateur délégué de l’hôtel Hilton de Yaoundé n’a pas cessé de dénoncer la gouvernance du régime Biya.

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En disgrâce avec l’ex Directeur du Cabinet civile Martin Belinga Eboutou qui ne supportait pas voir le conseiller du chef de l’état cogner sur le système, tout sera mis en œuvre pour l’isoler au palais.

Christian Penda Ekoka est fils de bourgeois Douala, son père, ancien directeur de la BEAC sous Ahidjo, il est l’ainée d’une famille qui possède plus d’un hectare de terrain au cœur de la ville de Douala au quartier Deido. L’expert en arts martiaux a toujours dit à qui veut l’entendre que rien ne peut l’empêcher d’agir lorsqu’on veut l’étouffer.

L’étouffement, c’est le mode de soumission de l’entourage du président Biya qui pour la plupart sont compromis par le régime et réduits au silence par la stratégie de l’enrichissement illicite, traffic d’influence et corruption, ce que devient une sorte d’épée de Damoclès.

Penda Ekoka ne l’entendait pas de cette oreille jusqu’au jour où son passe lui sera retiré par Martin Belinga Eboutou. Ce qui ne lui retirait pas son statut de conseiller du président Biya nommé par décret présidentiel et qui non seulement bénéficie de certains avantages liés à son statut, dispose d’un bureau au palais et continue d’envoyer des notes au président.

‘’Être conseiller n’est pas mon oxygène, on ne fait rien d’extraordinaire la peur au ventre.’’ Dit Penda Ekoka à Jeune Afrique, au Cameroun la présidence de la république est considéré comme étant le Saint des saints.

En plus de la Direction générale de Sonatrel, Christian Penda Ekoka s’est vu proposé plusieurs postes de responsabilité, et même de ministres qu’il a refusé connaissant la nature incohérente du régime. La dernière proposition était-il y a moins d’un an, le Cameroun voulait parrainer sa candidature au poste de Directeur adjoint de la BAD (Banque Africaine de développement,) la réponse du Conseiller sera claire et net,’’ Qui vous a dit que je veux quitter le pays’’

C’est en 1991 que celui qui occupait le poste de directeur des études et des projets de la Société Nationale des Investissements (SNI) claque la porte de l’administration publique. Conseiller du Port de Douala dans la concession de 2001 avec DIT, c’est lui qui a rédigé le cahier de charges remis à Bolloré, jusqu’à date il ne comprend pas pourquoi les dirigeants du port ont fermé les yeux sur cette convention sans toutefois veuille à son application.

Il fait partie de la rédaction du cahier des charges lors de la concession de Camrail , il ne comprend pas pourquoi ses cahiers de charges validés et appréciés aussi bien par les partenaires nationaux qu’internationaux n’avait jamais été respecté par le gouvernement.

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Expert en économie de développement, consultant a la banque mondiale, et plein d’autres organismes financiers internationaux, il fait partie de la fleur d’experts que consultent les organismes publiques dans le cadre de la gestion des projets, rappelons que lors de la dernier Pan-African Procject Managment Conference organisé par l’union africaine, Penda Ekoka était le seul expert Camerounais dans le panel des six mondiaux sollicités. Un paradoxe alors que le pays est critiqué partout pour son incapacité à monter les projets.

Face à la pertinence de ses analyses, le régime du président Biya, courtisans et fossoyeurs se lancent dans le dénigrement, ça c’est faute d’avoir trouvé de dossier compromettant sur sa personne.