Actualités of Sunday, 10 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Etoudi : comment 'l'élimination' de Boris Bertolt a été planifiée

Boris Bertolt est en danger Boris Bertolt est en danger

Les tentatives du journaliste Boris Bertolt de revenir sur Facebook sont restées vaines. Le lanceur d’alerte qui déverse chaque jour des dizaines d’informations exclusives est mis sous éteignoir par ses détracteurs. Ceux qui ont mis fin à la noble mission d’informer que s’est donnée Boris Bertolt ne se sont pas cachés. Avant la suspension de tous ses comptes sur Facebook, le journaliste alertait l’opinion nationale et internationale du danger imminent qui planait sur sa personne.

« Selon des sources concordantes, des hauts fonctionnaires de l’Etat du Cameroun ont décidé d’en finir avec moi. Il ne s’agit pas d’une opération officielle mais informelle commanditée par un clan au cœur de l’appareil d’Etat. Ce que l’on sait pour l’instant c’est que des individus bien formés ont été mis en mission depuis le Cameroun pour me régler des comptes. Il ne s’agit pas d’un jeu », avait-il déclaré quelques jours avant la suspension de ses pages Facebook.

Ses informations sont confirmées par le média Week-Info qui révèle que plusieurs ministères ont mis en commun leurs ressources pour anéantir le lanceur d’alerte.
« Selon les sources de WEEK INFOS plusieurs cabinets ministériels auraient mis sur pied un système de veille pour le tracking des infos de Bertholt. Pourtant en public, on ne veut pas lui accorder une once de considération », indique le média.

De son côté, le journaliste reste déterminé à informer le peuple. Il ne craint point les nombreuses représailles dont il est victime. « Des informations qui rejoignent les propos d’un autre haut cadre d’administration dont je préfère taire le nom pour l’instant qui affirmait récemment : « très bientôt, il ne sera qu’un triste souvenir ». Cependant à ces individus, qu’ils sachent que je ne céderai rien sur les luttes qui sont miennes. A mon âge, il est plutôt louable d’avoir des convictions affirmées et affichées. Les luttes présentent toujours des risques. Il faut parfois les assumer. Martin Heidegger disait : « Dès qu’un homme est né, il est assez vieux pour mourir ». Ces derniers jours, le journalistes dénonçait les nombreuses décisions prises par le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.