Il y a quelques jours, Camerounweb mettait un point d’orgue sur le scandale autour de la proclamation des résultats du concours d’entrée à l’École militaire inter-armées (Emia). Seulement, depuis la proclamation dudit résultat, la polémique concernant le respect de l’équilibre régionale ne cesse d’enfler. D’ailleurs les médias étranger se saisissent de cette épineuse problématique qui met ne mal le tissus social au Cameroun et alimente les intrigues.

Dans une nouvelle livraison sur son site internet, le magazine panafricain Jeune Afrique est revenu en détails sur cette polémique. En effet Jeune Afrique se demande, à juste titre si au « Cameroun, les grandes écoles abandonnent-elles l’équilibre régional ? ». le confrère au-delà du cas de l’ Emia pose une problématique plus générale par rapport aux grandes écoales.
« Après les prestigieuses École nationale d’administration et de magistrature (Enam) et École nationale supérieure de police de Yaoundé (ENSP), ou encore l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric), c’est au tour de l’École militaire inter-armées (Emia) de raviver le sempiternel débat autour de la politique d’équilibre régional. », précise Jeune Afrique dans son article qui rappelle que la classe politique et la société civile ont fait un véritable levée de bouclier pour exprimer leur exaspération face à cette situation qui pénalise certaines région, favorisant d’autres.

Alors qu’après une année d’attente, les résultats du concours d’entrée au sein de l’Emia ont enfin été dévoilés, ils ont déclenché l’ire d’une partie de la classe politique et de la société civile en raison du non-respect de cet équilibre. Depuis, la polémique n'a pas cessé. C'est d'ailleurs une interpellation du pouvoir publique incarnée par Paul Biya.