C’est le lanceur d’alerte Boris Bertolt qui publie en exclusivité une enquête qui est consécutive à la récente rencontre au Palais d’Etoudi avec la réception d’Atangana Kouna au cabinet civil. Le reste est explosif…


Exclusif… PAUL BIYA RÉVÈLE À SON DCC MVONDO AYOLO LE COMPLOT DE FERDINAND NGOH NGOH CONTRE LUI APRÈS LA RÉCEPTION D’ATANGANA KOUNA AU CABINET CIVIL

Rien ne va plus au Palais entre le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh allias l’homme à la punk et le directeur du Cabinet civil, Samuel Mvondo Ayolo. Au cœur de la colère du ministre du ciel, de la terre et des mers, l’affaire Basile Atangana Kouna.

En effet, dans un contexte où il apparaissait comme le nouveau patron de la justice, délivrant « les hautes instructions » de libération comme ce fut le cas avec Émilienne Mvogo, l’homme à la punk s’attendait à ce qu’après la libération d’Atangana Kouna allias Don Basilio, l’ancien ministre de l’eau et de l’énergie puisse venir lui faire allégeance.

Ce n’est pas ce qui s’est passé. Basile Atangana Kouna a préféré aller rendre visite au directeur du cabinet civil, Samuel Mvondo Ayolo. Car, Don Basilio, cet ancien indic des services de renseignements sait que sa libération, il la doit plus au directeur du cabinet civil qu’à l’homme à la punk.

Ferdinand Ngoh Ngoh ne digère pas ce qu’il considère comme un affront. Il doit se venger mais il ne peut pas affronter directement Samuel Mvondo Ayolo. C’est ainsi qu’il va solliciter les services de son collaborateur, George Ewane, conseiller technique à la présidence de la République.

Le 30 août 2022, George Ewane adresse une note confidentielle à l’attention de Paul Biya intitulé : « Rencontre au palais de l’unité entre messieurs Atangana Kouna Basile, Amougou Belinga Jean Pierre et le DCC/PR: Réaction des internautes ».
George Ewane informe alors Paul Biya que les réseaux sociaux sont « Littéralement en ébullition » après la publication des photos de la rencontre au Palais. L’ancien journaliste estime qu’elle est perçue comme « une profanation de la présidence de la République et insulte aux Camerounais ». Sous la supervision de l’homme à la punk, George Ewane précise par ailleurs que : « l’image donne un mauvais signal au public qui est tenté de penser que ces personnalités bénéficient du soutien du chef d’Etat (…) « toute chose qui contribue à altérer la portée de la lutte que Monsieur le président de la République mène depuis des années contre les atteintes à la fortune publique et l’enrichissement illicite ». Les mots sont durs.

Et pour conclure, le conseiller de l’homme à la punk écrit: « cette photographie a considérablement écorné l’image de la présidence de la République qui doit en tout temps se montrer digne et irréprochable ».

Après avoir reçu la note d’information, Paul Biya l’envoie au directeur du cabinet civil, qui découvre comment l’homme à punk complote dans son dos.