Actualités of Tuesday, 20 February 2018

Source: 237online.com

Etoudi: la sentence d’Ayuk Tabe est tombée!

Sisiku Ayuk Tabe a été arrêté le 05 janvier dernier Sisiku Ayuk Tabe a été arrêté le 05 janvier dernier

Sisuku Ayuk Tabe qui est depuis quelque temps entre les mains des fins limiers des renseignements camerounais pourrait révéler tous ses soutiens.

Certaines informations, crédibles ou pas, ont circulé dans les réseaux sociaux, faisant allusion à la volonté de Sisiku Ayuk Tabe, le président autoproclamé de l’État fantôme d’Ambazonie, de rencontrer le président de la République du Cameroun, Paul Biya. Ce qui laisserait supposer que Ayuk Tabe a des révélations à faire au président Biya. Mais qui pourrait donc avoir peur des révélations d’Ayuk Tabe ?

Que ces informations soient vraies ou pas, une chose reste constante, c’est que la parole d’Ayuk Tabe fait peur à certains pontes du régime. La preuve, une certaine élite anglophone avait déjà suggéré son élimination physique, ainsi que celle de quatre ministres de son cabinent, alors qu’ils se trouvaient encore au Nigeria, après leur arrestation par les services secrets nigérians.

Cette suggestion aurait été faite au président Biya par une certaine élite anglophone, laquelle se disait ulcérée par les exactions et l’extrémisme des leaders ambazoniens. C’était lors d’une réunion tenue à Mvomeka’a, le village natal du président Biya dans la région du Sud du Cameroun.

Mais cette option qui aurait même surpris certains qualifiés de « durs » du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), le parti au pouvoir, n’avait pas reçu l’assentiment de Paul Biya. Le président de la République, bien que privilégiant l’option du dialogue, en fin stratège, avait certainement compris qu’en éliminant physiquement Ayuk Tabe, il n’aurait pas une vue claire du problème.

Car, les soutiens d’Ayuk Tabe qui pourraient faire partir du sérail, devaient continuer à rester dans l’ombre. Il est d’ailleurs bien malin de dire à l’heure actuelle qui est Ambazonien et qui ne l’est pas au Cameroun, en dehors de ceux qui sont arrêtés en ce moment. Surtout qu’il est clair depuis quelque temps que les revendications portées par certains dans ces régions anglophones du Cameroun ont cessé d’être des revendications corporatistes, ou tout simplement, celles d’une reconnaissance d’une identité anglophone, pour être des revendications purement politiques ou celles d’un changement du régime de Yaoundé.

Si le sort d’Ayuk Tabe et ses complices déjà arrêtés qui croupissent en ce moment dans les geôles camerounaises est presque scellé, il n’en est pas encore le cas pour tous ceux qui l’ont soutenu dans cette tentative de sécession du Cameroun. Et, ceux-là pourraient bientôt être connus au grand jour. Car, selon des sources informées, l’exploitation d’Ayuk Tabe, notamment son téléphone, son ordinateur portable, ainsi que celle des membres de son gouvernement fantôme interpellés commence à livrer ses secrets.

Et, tous les soutiens d’Ayuk Tabe dans cette cause sécessionniste sont aussi passibles des peines prévues par la loi la loi n° 2014/028 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme.