Actualités of Monday, 23 September 2024

Source: www.camerounweb.com

Etoudi: le colonel Raymond Beko'o Abondo, commandant de la garde présidentielle, la nouvelle cible à abattre

Raymond Beko'o Abondo, commandant de la garde présidentielle, la nouvelle cible à abattre Raymond Beko'o Abondo, commandant de la garde présidentielle, la nouvelle cible à abattre

Le lanceur d'alerte Boris Bertolt a récemment publié des allégations concernant ce qu'il décrit comme une "lutte de fin de règne" au sein du pouvoir camerounais. Ses révélations, si elles étaient avérées, pourraient indiquer des tensions importantes au plus haut niveau de l'État.


Selon Bertolt, une récente affaire impliquant de présumées usurpations d'identité du conseiller spécial du président, le contre-amiral Joseph Fouda, serait révélatrice de ces tensions. L'affaire aurait connu un rebondissement inattendu avec la libération des suspects initialement arrêtés, supposément sur intervention de la Première Dame, Chantal Biya.


Le lanceur d'alerte fait état d'enregistrements audio qui auraient circulé après ces événements. Ces enregistrements, dont l'authenticité n'a pas été vérifiée, mettraient en cause plusieurs hauts responsables, dont le commandant de la garde présidentielle, le colonel Raymond Beko'o Abondo.


Bertolt affirme que ces événements s'inscriraient dans une stratégie plus large visant à écarter certains responsables clés du régime. Il cite notamment des actions présumées contre le ministre de la Justice, Laurent Esso, et l'ancien patron des renseignements, Maxime Eko Eko.


Il est important de noter que ces allégations n'ont pas été confirmées par des sources officielles. Elles proviennent d'un seul individu se présentant comme lanceur d'alerte, et nécessiteraient des vérifications indépendantes avant de pouvoir être considérées comme factuelles.


Ces révélations interviennent dans un contexte politique déjà tendu au Cameroun, à l'approche de l'élection présidentielle prévue en 2025. Le président Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, n'a pas encore fait connaître ses intentions pour ce scrutin.

Les autorités camerounaises n'ont pas encore réagi officiellement à ces allégations. Le public et les observateurs internationaux suivront de près les éventuels développements de cette affaire, qui pourrait avoir des implications importantes sur la stabilité politique du pays.