Actualités of Saturday, 26 May 2018

Source: refletsdafriquetv.com

Etoudi: un candidat sawa s'identifie à la prophétie de Ruben UM NYOBE

Le palais présidentiel camerounais Le palais présidentiel camerounais

A l’orée de l’élection présidentielle au Cameroun, plusieurs formations politiques ont déjà annoncé les couleurs en faisant part de leur ferme intention de participer à cette élection. Il en va de même pour Jean Blaise GWET, président national du Mouvement Patriotique pour le Changement du Cameroun (MPCC) qui a profité du passage de l’équipe de Camnews24 et du Journal Confidentiel, pour présenter sommairement sa feuille de route s’il est élu, président de la République. Entretien à bâtons rompus.

Président pourquoi vous n’êtes jamais presque sur place ?

Sur place ou sur les médias ?

Sur place, même chez vous nous avons eu de la peine à vous rencontrer…

Bon forcément parce que vous savez quand on est engagé pour un projet, et un projet pour lequel on donne sa vie la politique. La politique, beaucoup ont pensé que la politique est un jeu. La politique lorsque vous vous engagez, vous êtes obligés de faire des sacrifices. Le premier sacrifice est de un mettre en fait, votre temps au service de la nation un projet politique vous savez il faut penser parce qu’on ne vient pas avec une baguette magique en se disant je viens je vais transformer les choses comme ça il faut consulter les camerounais, il faut aller sur le terrain donc ce que nous faisons, j’ai engagé un concept caravane palais d’etoudi jean blaise GWET 2018. Donc un concept qui m’amène à être plus sur le terrain.

Tout à fait !

Et vos enfants vivent cela comment ?

En fait je suis accompagné dans ce projet par beaucoup et plusieurs de mes enfants et qui en fait aujourd’hui également sont un tout petit peu aguerris car comme je le dis je suis à la base un homme d’affaire et un homme qui a été toujours en train de parti un homme qui a été toujours en train de penser donc aujourd’hui c’est un projet ce projet politique dans le quel bon nombres de mes enfants y sont à fond engagés et ils m’encouragent là-dedans.

Le Cameroun s’apprête à vivre dans les mois qui s’annoncent une partie extrêmement importante de la vie de sa nation à savoir la tenue d’une élection présidentielle 2018, tout le monde en parle avec beaucoup d’intérêt. Jean Blaise GWET est candidat à cette élection présidentielle ?

Vous savez le Cameroun est une nation qui a toujours vécu dans la paix et d’où un havre de paix et depuis quelques années nous vivons au Cameroun des situations qui préoccupent tous camerounais BOKO HARAM, la crise anglophone et aujourd’hui on a également un profond mal l’aise social et je pense que si le Cameroun demain va mal, si ça se gâte pour tous les camerounais, ça ne se gâtera pas pour monsieur GWET, mais ça va se gâter en général pour tous les camerounais nous allons tous regretter aujourd’hui de n’avoir rien fait du tout je voudrais profiter de l’antenne que vous m’offrez aujourd’hui pour dire non seulement au président Paul BIYA, à John FRU NDI, au président Bello BOUBA, et puis Ndam NJOYA et à tous nos ainés qui nous ont précédés dans la chose politique je voudrais leur dire en fait, les encourager et leur féliciter pour ce qu’ils ont fait mais aujourd’hui il est temps que nous regardions, qu’on se tourne tous vers notre peuple et ce peuple qui nous regarde aujourd’hui, on a des enfants qui vont mourir en méditerranée, on a aujourd’hui le pouvoir d’achat des camerounais qui en fait est très bas, on a nos enfants qui sont en chômage, on a aujourd’hui lorsqu’on est malade on ne peut pas se soigner parce qu’on n’a pas d’argent, c’est difficile et je pense que la nation a servi depuis toujours les intérêts de nos partenaires il est temps aujourd’hui qu’ils nous nous retournions vers notre peuple et qu’on regarde ce peuple en face et qu’on voit un tout petit peu ce peuple comment il va et qu’on se dise que la politique, l’homme politique on ne se lève pas pour soi-même, on se lève pour le peuple et aujourd’hui il est temps que nous regardions ce peuple en face et qu’on se dise ne serais que pas par patriotisme qu’il faut laisser quelques choses à l’Afrique et aux générations futures.

Si je suis debout en fait c’est pour revenir donner les droits à cette nation là et pour participer, dire à ces ainés-là qui ont longtemps travaillé pour cette nation avec amour et fidélité leur dire en fait qu’il faudrait que nous tous qu’on ne puisse plus non seulement penser à nous à briguer à l’élection présidentielle, qu’on soit qu’on vote pour nous mais qu’on regarde plutôt ce peuple-là qui en face nous regarde. Je voudrais profiter de cette antenne que vous m’offrez pour dire aux jeunes, pour dire à tous ces jeunes-là qui hier se sont plaints et continue à se plaindre de souffrir aujourd’hui qu’il est temps que ces jeunes se lèvent. Je ne veux pas les envoyer dans la rue mais je voudrais dire à tous ces jeunes-là qu’aujourd’hui ils ont une opportunité unique et historique. Le peuple camerounais aujourd’hui doit reprendre ses droits et nous sommes debout pour leur redonner leur droits à travers le MPCC mouvement patriotique pour le changement du Cameroun que nous avons créé pour donner un cadre à ces jeunes-là de pouvoir être non seulement des élus dans les postes de conseillers municipaux de mairies et de députés.

Aujourd’hui nous avons pensé hier que la politique c’était les autres malheureusement nous nous sommes trompés. La politique c’est chacun de nous et si nous ne nous levons pas aujourd’hui, personnes ne viendra tenir notre destin à main donc j’invite tous les camerounais à se lever d’où qu’il soit, de quel village quel que soit le village, la ville la région ou ils sont, qu’ils se lèvent et mettent en place des équipes MPCC qu’il nous appelle, je viendrai les installer faudra demain qu’on ait en principe qu’on donne à la nation une nouvelle carte d’homme politique et je suis là pour les aider et les accompagner.

Voilà il est clair à vous écouter que vous êtes carrément en campagne électorale. Mais nous n’en sommes pas encore. Vous aurez le temps de le faire. Nous vous avons laissé le temps quand même de repréciser votre pensée et c’est tout à fait intéressant mais à vous écouter on n’est pas très loin du discours du président du Mouvement « Now » de Me Akere MUNA, vous n’êtes plus loin du professeur Maurice KAMTO encore moins de Cabral LIBII. Qu’est que le MPCC apporte de neuf aux Camerounais parce que le discours est pratiquement le même.

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Il est clair que tout le monde travaille pour le changement des mentalités, l’amélioration des conditions de vie des Camerounais, mais vous monsieur GWET qu’apportez-vous concrètement aux Camerounais ?

Vous savez monsieur GWET est un homme, tout à l’heure à l’entame de cet entretien vous avez-vous-même présenté monsieur GWET comme Lucky GWET, l’homme que tout le monde connait. C’est là la différence. Vous savez moi j’ai commencé à travailler pour cette nation depuis toujours, depuis des décennies. J’ai donné à cette nation, à la jeunesse, aux camerounais mon cœur à travers les actions que j’ai posé au Cameroun et aujourd’hui en fait si je me lève je ne me lève pas parce que je veux aller chercher un poste de ministre ou encore parce que je veux aller soutenir un parti politique pour se maintenir au pouvoir, mais je me lève parce que j’ai fait ce que j’ai pu faire, j’ai donné à la nation ce que j’ai pu lui donner hier et l’heure est arrivée que je donne le meilleure de moi-même à la nation.

Et moi, contrairement à tous ceux-là qui sont sur le terrain, je viens en politique avec un nouveau discours ça veut dire en fait que je viens avec mon cœur et le cœur voudrait que je sois demain à la tête de cette nation, un homme qui aime le peuple, un homme qui apporte la paix, un homme qui incarne la paix et un homme qui souhaite donner la place à tous les camerounais et moi si je suis élu président demain, la première disposition que je prendrais d’abord serait de donner au chef d’état actuel président Paul Biya ainsi qu’a tous les autres chefs d’états qui viendront de mettre en place un dispositif qui donnera à tout ancien chef d’état au Cameroun non seulement les privilèges de tout ancien chef d’état mais qui lui donnera la place.

Je ne viens, je ne ferais jamais de chasse aux sorcières au Cameroun. Je viendrai donner à chaque camerounais ici, non seulement sa place mais nous avons vous savez pour relancer la machine aussi bien économique, que politique au Cameroun on ne peut la faire sans la paix. La paix passera aussi par tous ceux-là qui sont aujourd’hui en prison qui ont perdu des familles, qui souffrent parce qu’il y a cette opération épervier, je vais mettre en place non seulement ce dispositif, je vais mettre toutes ces personnes dehors parce que je ne veux pas porter un fardeau et ces personnes viendront signer des engagements avec nous et remettront de l’argent. Je vais ramener le corps du président Ahidjo.

Je souhaiterais que le jour de mon installation que ou alors ce jour où je prêterais serment que le président Biya soit là, que madame Biya soit là et que madame Ahidjo notre première maman soit également là.

Je viens vous savez nous souffrons au Cameroun on n’a pas d’eau, on n’a pas d’électricité, hier encore on pouvait voyager par train au Cameroun, ce qui est complètement impossible aujourd’hui donc, je pense qu’il y a eu échec quelques parts et je souhaiterais venir en principe renationaliser certains secteurs stratégiques qui pour moi le sont, il y aura l’eau, il y aura l’électricité, il y aura forcément le chemin de fer une partie de télécommunication et le transport et la chose la plus difficile par contre il faudra forcément que nos partenaires historiques, je veux parler de la France qui nous accompagne depuis je suis ouvert et je voudrais appeler ici à travers cette antenne que vous me donnez ici à la France d’aider cette démocratie africaine qui en fait essaie d’assoie leur démocratie et il faudra désormais qu’on pense, qu’on regarde tout droit le peuple, nos enfants qui vont mourir en méditerranée, ils n’y vont pas parce qu’ils veulent y aller, mais ils y vont également parce qu’ils n’ont pas de moyens, nos états n’ont pas de moyens donc il faudra forcément essayer de tout faire, je suis ouvert et je souhaite vraiment appeler la France à revoir nos accords et je suis prêt à le faire.

Mais voilà vous êtes dans une démarche une fois de plus paternaliste au moment où on pense de plus en plus à sortir de la Françafrique. Apparemment vous ne semblez pas sortir de là mais qu’est que le MPCC compte apporter une fois de plus aux Camerounais par rapport à la nouvelle vision panafricaine.

Tout le monde sait que le franc CFA est de plus en plus appeler à être aboli au regard des accords coloniaux qui avaient été signés par certains chefs d’Etat, notamment le président Ahidjo soit totalement renvoyé au calendre de grec. Quelle est votre vision à ce niveau ?

C’est justement pour cela que j’étais en train de vous dire qu’il faudrait vous savez on ne pourrait en aucun cas renier la coopération avec la France. La France est un partenaire historique qu’on ne peut en aucun cas renier et moi je souhaite que cette France qui nous écoute, nous regarde, regarde nos enfants mourir en méditerranée, qu’elle prenne aujourd’hui la chose comme si en fait elle était la sienne, nos enfants ont besoin de vivre de leur droit, de leur ressource donc moi je viens, il faut une rupture qui sera forcément une rupture totale mais je suis ouvert à toute négociation nous aurons, nous avons notre monnaie le franc CFA. L’Afrique doit avoir sa propre monnaie et moi j’ai mis en place un projet et dans notre projet social qui en principe tient sur 20 engagements et à l’intérieur de ces engagements, l’Afrique doit avoir sa monnaie et ça je m’engage à mettre tout de suite une commission dès que je suis président demain, une commission pour étudier cette faisabilité.

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Il y a une prophétie au Cameroun qui a récemment fait le tour des réseaux sociaux. Le Mpondol Ruben UM NYOBE avait souligné que le deuxième président du Cameroun mettra plus de temps que le premier et que le troisième, au regard des caractéristiques assez clairs qu’il a bossées sera un Sawa. Est-ce que quand vous vous regardez vous êtes celui qui pourrait incarner cet espoir ?

Au-delà de me regarder, vous savez Dieu a montré ma personne au peuple camerounais depuis. Vous savez j’ai sponsorisé dynamo Cameroun et la dernière coupe de dynamo c’est moi qui leur les a remis, la dernière coupe de Kumbosakle c’est moi qui leur les a donné, la dernière coupe de canon de Yaoundé, c’est moi qui leur les a donné, j’ai fait des ascensions du mont Cameroun après Guinness Cameroun, j’ai été le seul camerounais à le faire, j’ai donné de ma propre vie, vous savez j’ai fabriqué téléviseurs, des climatiseurs, des réfrigérateurs au Cameroun.

Un président de la république ne sera pas un homme qui en fait je ne sais pas quoi sortira des bancs de l’école pour monter au pouvoir, mais c’est un homme qui en aura en principe non seulement parcouru le monde je connais tous les pays du monde jusqu’en Australie j’ai été, les états unis et ainsi de suite.

Aujourd’hui en fait je suis rentré dans les affaires, je suis parti des affaires encore pour rentrer à l’école faire un troisième cycle de diplomatie et stratégie à l’école de guerre de France donc je suis un homme non seulement préparé mais c’est un projet qui en fait un projet, vous savez j’ai créé ce mouvement en 2009, et je suis parti à l’élection présidentielle, j’étais candidat en 2011 et je me suis retiré parce que je n’étais pas prêt et cette fois ci Dieu lui-même est en train de chercher un homme pour le Cameroun et fort heureusement nous ne sommes pas plusieurs qui avons, qui en fait portons le patriotisme, qui portons la nation, un homme qui en fait aujourd’hui au Cameroun a posé des actes qui sont visibles que tout le monde connait que tout le monde voit donc en fait cet homme-là, cet homme donc l’histoire parle, ce qui est certain comme je vous le dis très bien, je suis certain que cette élection présidentielle non seulement je vais la gagner, mais la victoire ne sera pas la mienne, la victoire sera celle d’un peuple, un peuple qui est là, un peuple qui voudrait en fait qu’on lui donne ses droits et moi mon soucis majeur c’est de venir redonner les droits à chaque camerounais.

Je viens pour une élection je voudrais venir pour une élection comme pour le président Mandela et parti comme lui ça veut dire que là en principe ça va être un gouvernement, un homme qui vient pour remettre tout en place, mettre nos ressources et donner à chaque camerounais ses droits une fois que ce chantier est fini je vais repartir donc j’entends en principe ramener la constitution du Cameroun à un mandat de 5ans renouvelable une seule fois donc quelques soit l’envie ou la volonté qui pourrait pu animer un homme politique de s’éterniser au pouvoir là dès qu’on monte au pouvoir, les premières actions vont être déjà de mettre en place une nouvelle constitution dans laquelle le président de la république aura un mandat de 5ans renouvelable une seule fois. Je voudrais aussi si vous le permettez adresser un mot à la diaspora. La diaspora est un peuple qui en fait est éclairé, c’est un peuple également qui en fait, on a des sommités à l’extérieur et ces sommités en fait le Cameroun a besoin de toutes ces sommités aujourd’hui pour reconstruire la nation.

La double nationalité certains sont bloqués à cause d’elle, moi je vais la leur donnée tout de suite, la double nationalité à chaque camerounais parce que comme je le dis je ne viens pas pour faire des calculs et m’éterniser au pouvoir, je viens pour redonner le pouvoir au camerounais, à notre peuple et j’ai besoin de toute la diaspora, pour quelle vienne m’aider à reconstruire notre nation. Nous avons un projet de société et ce projet de société qui se décline sur 20 points qui sont d’ailleurs visible sur notre site internet www.mpcc.be donc on a un site de campagne qui est en ligne, vous pouvez y aller, nous invitons tout le monde, et chaque camerounais d’où qu’il soit à venir se joindre à nous, il n’est plus question aujourd’hui de s’occuper des chapelles politiques. C’est pas parce que je suis du Noun, c’est pas parce que je suis du nord, c’est pas parce que je suis de l’ouest que je vais me dire il faut impérativement que j’aille chez KAMTO que j’aille chez MUNA que j’aille chez X ou Y.

Il faut aller aujourd’hui vers un candidat qui a la chance d’amener ce peuple à sa libération et le seul qui peut le faire ici, qui réunit toutes les qualités et les conditions c’est moi et ça j’aimerais également que le président de la république qui forcément va écouter cet entretien, qu’il m’aide, qu’il nous encourage dans ce sens-là parce que m’aider c’est aider tout le peuple, c’est l’aider lui-même à passer toute sa retraite dans ce beau pays magnifique qu’il a passé toutes les années à bâtir et je voudrais une fois de plus inviter tous les camerounais à se lever et à venir nous rejoindre dans notre mouvement le MPCC je vous attends tous.