La santé du président de l’Assemblée nationale camerounaise, Cavayé Yeguié Djibril, préoccupe son entourage et soulève des interrogations sur la qualité des soins médicaux prodigués aux personnalités politiques du pays. À quatre-vingt-trois ans, Cavayé Yeguié Djibril est aux prises avec la maladie d'Alzheimer et de Parkinson, ce qui explique son affaiblissement physique, selon les dires de l'activiste Jorel Jacques Zang. Malgré son rôle crucial dans le pays, le régime en place semble ne pas lui accorder la priorité nécessaire en matière d'évacuation sanitaire.

Membre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et président de l’Assemblée nationale depuis 1992, Cavayé Yeguié Djibril a joué un rôle politique majeur au Cameroun pendant des décennies. Ses premières responsabilités politiques remontent à 1965 lorsqu'il a été nommé inspecteur interministériel du Grand Nord. Au fil des années, il a gravi les échelons politiques pour finalement devenir l'une des figures les plus importantes du pays aux côtés de Paul Biya et de Marcel Niat Njifenji.

Cependant, sa santé fragile soulève des questions sur la prise en charge médicale des personnalités politiques au Cameroun. Malgré son importance pour la stabilité politique du pays, il semble que le régime actuel ne lui accorde pas l'attention médicale nécessaire. La situation suscite des inquiétudes quant à la capacité des dirigeants politiques à servir leur pays de manière optimale.

Il est impératif que le gouvernement de Yaoundé prenne des mesures immédiates pour garantir que Cavayé Yeguié Djibril reçoive les soins médicaux adéquats dont il a besoin. La santé des dirigeants politiques est cruciale pour la stabilité et le bon fonctionnement du pays. Il est donc essentiel de garantir qu'ils reçoivent un traitement médical de qualité pour assurer leur bien-être et leur capacité à continuer de servir le Cameroun. La prise en charge médicale des personnalités politiques devrait être une priorité nationale, et les actions prises dans ce domaine seront étroitement surveillées par le public et la communauté internationale.