Le lycée d’Akwa à Douala comme à l’accoutumé était le théâtre des opérations de cet examen du permis de conduire sous forte surveillance sécuritaire. Le délégué régional des transports du Littoral, Pamela Ayuketah entouré de son état major composé des promoteurs d’auto-écoles et de ses collaborateurs veillaient au grain. Avant le lancement de l’épreuve, quelques vérifications on eu lieu afin de se rassurer qu’il n’y a pas d’intrus et relever les absences pour que la session du mois de novembre soit une réussite totale.
Dès 06 heures du matin, le lycée d’Akwa à Douala était déjà pris d’assaut par les milliers des candidats. 4024 au total qui voulaient obtenir leur premier diplôme. Le délégué régional et les promoteurs des autos écoles sont arrivés sur le site un peu plus tôt. Les éléments de la police réquisitionnés pour la circonstance et renforcés en nombre contrôlaient l’entrée du lycée, munis du testeur à métaux, question de mettre hors d’état de nuire toute éventuelle attaque terroriste. Ces policiers se rassuraient qu’il n’y avait aucun membre du Boko Haram qui s’est infiltré dans les rangs avec des explosifs sur lui. Dans l’enceinte de l’établissement, les candidats allaient et venaient, question de vérifier que leurs noms figurent sur les listes affichés à l’entrée de chaque salle de classe. Une fois qu’ils trouvaient leurs noms qui correspondaient à un numéro, ils entraient dans la salle de classe. Benjamin Fouda Effa Journaliste à la Conac accompagné d’un caméraman passaient de salle en salle se rassurer que tout était dans l’ordre.
C’est ainsi qu’ils n’ont relevé aucun acte de corruption ni de la part des examinateurs, ni de la part des observateurs. La présidente du centre d’examen, Pamela Ayuketah et les observateurs après vérification en compagnie de l’équipe des reporters de la Conac donnait le coup d’envoi pour le démarrage de l’examen. Une heure seulement, pas plus a suffi à ces candidats pour examiner l’épreuve qui leur a été présentée. Il suffisait juste de répondre aux questions posées. Mme Ayuketah dans une interview s’est dite très satisfaite, parce que tout s’est déroulé comme elle attendait.
Les promoteurs des autos écoles se sont impliqués depuis quelques sessions se voient impliqués et ils sont aussi satisfaits. Ils étaient pour certains observateurs et pour d’autres, des examinateurs. Les candidats venaient de tous les horizons. On pouvait apercevoir dans les salles de classe d’examen, les Européens, les Asiatiques et bien évidemment les Africains. Le sérieux qui entourait l’organisation de cet examen à Douala, l’unique centre d’examen de la région du littoral a permis aux observateurs de se rendre compte que le permis de conduire mérite la place qui est la sienne dans notre pays.