Le directeur du Cabinet Civil de la présidence camerounaise, Samuel Mvondo Ayolo, est au cœur d'accusations de détournement des primes destinées au personnel. Les employés, privés de leurs indemnités depuis plus d'un an, tirent la sonnette d'alarme face à une situation qu'ils jugent intenable.
Exclusif : Mvondo Ayolo détourne les primes du personnel du Cabinet Civil
Le ras-le-bol est à son paroxysme. Le personnel du Cabinet Civil de la présidence de la République du Cameroun se sait plus où poser la tête. C'est une situation qui perdure, ce malgré les multiples dénonciations des services de renseignements, via des notes véhiculées au Chef de l'État, l'homme du 6 novembre.
C'est assez grave! La situation qui prévaut au palais de l'unité, plus précisément au Cabinet Civil où le personnel dénonce pince-sans-rire, la maltraitance dont il est victime, de la part du patron des lieux de cette auguste institution est sans précédent. Ces laissé-pour-compte, inhumainement marginalisés, pointent un doigt accusateur sur l'ogre du Dja-et-lobo, Samuel Mvondo Ayolo, qui à tout point de vue, gloutonne à bouche que veux-tu, sans laisser tomber la moindre croûte au sol. Voilà à quoi renvoie l'image d'une des plus hautes institutions du pays, érigée en bazar arabe, depuis le départ de Belinga Eboutou. De toute façon, les employés en service au sein de cette entité, devenue une coquille vide de par des comportements autrement irresponsables de son chef, englué dans de nombreux scandales ; ceux-ci n'ont d'yeux que pour pleurer, dans un contexte où la qualité des salaires de nos fonctionnaires, est pratiquement dérisoire. Leurs primes et autres indemnisations semblent avoir pris une destination inconnue ce, depuis pratiquement 18 mois. Cette situation se passe aussi curieux que celà puisse paraître, sous le regard somnolent, voir complice du Directeur du Cabinet Civil adjoint, Oswald Baboke, qui ne dit mot nonobstant, les cris d'orfraie de ses collaborateurscollaborateurs.
Cependant le personnel qui y exerce dénonce vertement, le train de vie ostentatoire de Samuel Mvondo Ayolo alias "touche à tout". Il cite à titre d'exemple la forte saignée des ressources financières pour le renouvellement de son park automobile avec à la clé des multiples cylindrées dernier cri. Catalogué de voyou, par certains de ses amis et membres du gouvernement, Mvondo Ayolo alias "tonton Samy" s'est donné pour défi de se taper un empire d'immeubles bâtis ou alors non bâtis dans tout le triangle national. C'est dans cet élan qu'il puise avec frénésie dans les lignes destinées à la présidence de la République pour atteindre son objectif. Et c'est d'ailleurs de façon exhaustive que nous allons citer ses chantiers en cours au Mont Febe, à Bastos, à l'Hippodrome, à Nkolnda, Mbankomo, à Sangmelima où il est entrain de sortir de terre deux immeubles à vous couper le souffle. Samuel Mvondo Ayolo ne ferait pas dans la dentelle, que ce soit dans sa boulimie sexuelle, car, après sa sublime Mouchili à qui il avait offert un immeuble au quartier Nyom à quelques encablures de Yaoundé; l'homme à la braguette d'acier venait de dénicher une étoile dans la Mefou et Afamba. Cette métissée au visage d'ange, très réputée pour son joli balancement de jambes et autrement son fessier ensorcelant, a tôt fait pour se hisser en tête de peloton, mettant pratiquement hors de course Nathalie Moudiki, Mélissa Zomlo'o, Courtes Ketcha etc. C'est la nouvelle trouvaille, celle qui fait battre à tout rompre le cœur de tonton "Samy". Il se raconte d'ailleurs que, pour conquérir son cœur, l'adjointe au maire d'Esse puisqu'il s'agit bel bien d'elle a exigé d'entrée de jeu, une maison à son tourtereau. Sans rechigner l'ancienne résidence de Linus Mendjana située au quartier Titi garage a été refaite à son goût, et pour la circonstance, l'équipement de cette résidence aurait coûté les yeux et la tête au directeur du Cabinet. Nous l'apprend-on l'équipement mobilier et le matériel de cuisine ont été commandés en France. Voilà le paradoxe d'un pays où certains tirent le diable par la queue, un pays où l'on asphyxie le petit contribuable au profit de certains petits voyous qui croquent la vie à belles dents. Quoi que l'on dise , le train de vie du nouveau pubère, Directeur du Cabinet Civil, s'apparente à celui de l'italien Clodio De Giorgio, grand jouisseur impénitent qui; lors d'une interview accordée à un journaliste au sujet de son train de vie, il avait répondu que sa vie est faite pour les femmes et que après sa mort, ça sera toujours la femme. Et poursuivant de ce fait ses propos, il disait : "pour un tel train de vie, il faut l'argent, le temps, et l'énergie". C'est à se demander, pour un proche collaborateur du chef de l'État et vu son âge, où trouve-t-il du temps et l'énergie ?
Paul Chouta