L’ex-président intérimaire de l’Ambazonie et trois autres des sécessionnistes arrêtés le 7 janvier dernier dans un hôtel à Abuja seraient extradés à Yaoundé bien qu’il n’y est pas entre le Cameroun et le Nigeria, une convention d’extradition ratifiée par les deux pays.
Plus d’une semaine après, leur arrestation dans des conditions jusqu’alors floues, Sisiku Ayuk Tabe et trois des siens sont annoncés à Yaoundé.
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D’après le journal l’Épervier en kiosque ce mercredi, les quatre Amazoniens seraient détenus dans les locaux d’un service des renseignements camerounais.
Dans une interview accordée à JeuneAfrique la semaine dernière, le ministre de la Communication, Issa Tchiroma avait demandé l’extradition des leaders ambazoniens vers le Cameroun.
Face à la demande du Cameroun, l’ONG Amnesty International avait tiré sur la sonnette d’alarme.
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D’après l’organisme international des droits de l’homme, le gouvernement camerounais avait bel et bien demandé l’extradition des leaders ambazoniens au Nigeria même si aucun détail n’a été rendu public.
L’ONG craint d’ailleurs des actes de tortures et de procès injustes à l’encontre «?s’ils sont extradés.?» Ce qui serait une violation des lois nationales et internationales.