• Le gouvernement tente de sauver l’année scolaire

• Des mesures sont prises pour satisfaire les enseignants

• Mais les instituteurs se sentent lésés


En compagnie de ses homologies de la Fonction publique, de l’Éducation de base, des Enseignements secondaires et des Finances, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, a délivré une déclaration du gouvernement du gouvernement camerounais sur la situation des écoles. C’était lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 10 janvier 2022.

A l’occasion, le gouvernement du Cameroun a apporté quelques solutions aux revendications formulées par les enseignants du Secondaire.

«Les revendications des enseignants ont toujours fait l’objet de l’attention du gouvernement et plus particulièrement du Chef de l’État. L’intérêt pour l’éducation de nos jeunes compatriotes a toujours été au premier rang de ses préoccupations » , a assuré le Mincom. Seulement, rien ne semble finir.


Très lésés par les mesures prises, les instituteurs envoient un cuisant message Paul Biya. Dans un message exclusif envoyé au confrère, Focus Média Afrique, Charles René Koung, Président du SNICOMP (Syndicat National des Instituteurs Contractuels et Maîtres des parents) a tenu à marquer son indignation après la communication gouvernementale relative à la grève des enseignants.

Dans son adresse, il estime que les mesures prises concernent essentiellement les enseignants du secondaire et non les instituteurs, même s’il y a des revendications communes.