• Les mauvaises nouvelles se suivent pour Ngoh Ngoh
• L'homme semble ne plus être la bienvenue au palais présidentiel
• Depuis vendredi 21 octobre, il n'y a plus mis pied
D'après des informations reçues de sources sécuritaires, le secrétaire générale de la présidence de la République a vu son badge être désactivé par les équipes en charge de la sécurité au palais.
Cette information exclusive permet de comprendre la raison pour laquelle le SGPR ne s'est plus rendu au Palais depuis fin semaine dernière.
La riposte de Ngoh Ngoh
Le SGPR ne s'est pas contenté de rester tranquillement à la maison, en attendant qu'il soit cueilli par les éléments de la gendarmerie et de la police. Depuis dimanche, des éléments du BIR ont été déployés à son domicile. Ces derniers seraient là, non pas pour assurer sa sécurité, mais pour le défendre contre toute personne qui oserait venir le chercher.
Ngoh Ngoh refuse toujours de se faire auditionner dans le cadre des enquêtes sur les détournements des fonds Covid. Selon Jeune Afrique, le SGPR était attendu le 18 octobre au TCS, mais il ne s'y est pas rendu.
« Ferdinand Ngoh Ngoh avait été convoqué « physiquement » le 18 octobre dernier par les enquêteurs, afin d’y être auditionné dans le cadre du « Covidgate », un scandale consécutif à plusieurs cas de détournements de deniers publics et de surfacturations, documentés par un rapport de la Cour des comptes. Contacté par Jeune Afrique, l’un des proches du secrétaire général de la présidence (SGPR) estime que cette procédure s’apparente à un « harcèlement » visant à affaiblir le principal collaborateur de Paul Biya dans le but de pousser le président à le « lâcher », souligne Jeune Afrique.
«Toujours selon son entourage, Ngoh Ngoh a refusé d’aller se faire auditionner car aucun indice sérieux ne justifie qu’il soit visé dans le cadre de cette procédure et donc, entendu. D’après ses partisans, les détournements et autres irrégularités dénoncés par le rapport de la Chambre des comptes de la Cour suprême sont antérieurs à la création au sein de la présidence de la fameuse task force à laquelle le gouvernement avait délégué la gestion de la riposte anti-Covid », précise le magazine dans un article mis en ligne lundi 24 octobre