Jeune Afrique dans un article a livré 10 secrets sur Franck Biya, pressenti pour prendre la succession de son père Paul Biya. Voici en filigrane les cinq derniers
6 - Les relations amicales
Proche de Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil du président, et du ministre de l'Economie, Alamine Ousmane Mey, Franck Biya ne cherche pas à étendre son réseau au sein de la classe politique camerounaise. Il a plutôt tendance à s'entourer de personnes issues du monde des affaires. Guillaume Sarra, ancien directeur général adjoint de SABC qui a quitté le groupe Castel pour lancer BVS en 2017, a réussi à convaincre Franck Biya de le soutenir. Un autre proche, Ghislain Nguewou, dirige actuellement le conseil d'administration de BVS, qui connaît des difficultés. L'Ivoirien Stéphane Soumahouro, qui a occupé le poste de directeur général jusqu'en mars de l'année dernière, a récemment rejoint son cercle rapproché. Il a depuis rejoint Cotco.
7 - L'amour des machines
Sa véritable passion, qu'il nourrit depuis sa jeunesse à Yaoundé, est la moto, qu'elle soit sportive ou de tourisme.
8 - L'exil
Pendant un certain temps, il s'est éloigné de sa famille et a vécu à Menton, dans le sud de la France, pendant plusieurs années. Il est rentré au Cameroun en mars 2020, avant que les mesures de confinement ne soient imposées.
9 - Conseiller officieux
Bien qu'il n'occupe aucune fonction officielle, les médias le qualifient souvent de conseiller officieux. Le détail des tâches qui lui ont été confiées par son père reste inconnu, mais il dispose d'un bureau à Etoudi.
10 - Héritier présomptif
En novembre dernier, il a effectué une tournée remarquée dans le nord du pays pour commémorer le 40ème anniversaire de l'accession au pouvoir de son père. Cela n'a pas échappé au peuple camerounais, qui surveille de près tout signe indiquant un potentiel plan de succession dynastique. Il a également été présenté à Emmanuel Macron lors de la visite du président français à Yaoundé en 2022.
Il était pressenti pour faire partie des 30 sénateurs que le président a le droit de nommer, mais Paul Biya en a finalement décidé autrement, refusant d'approuver l'idée de positionner son fils comme successeur potentiel. Cela n'a pas découragé les "franckistes", qui continuent à lui exprimer leur soutien.