Actualités of Wednesday, 18 May 2022

Source: www.camerounweb.com

Exploitation du Fer de Kribi : violente réaction du ministre des mines

Le ministre apporte des précisions Le ministre apporte des précisions

Le ministre camerounais des mines n’apprécie pas la polémique née autour de contrat d’exploitation du fer de Kribi. Sa cellule de communication a sorti une note pour tacler violemment les dénonciateurs du contrat qu’elle accuse de vouloir déstabiliser le Cameroun.

« Des individus se prévalant du statut d'une prétendue organisation de la société civile dite "des" Réconciliateurs, prenant prétexte de la signature le 06 mai 2022, d'une convention minière entre l'Etat dy Cameroun et l'entreprise SINOTELL CAM SA, relaient en boucle sur les réseaux sociayux une information erronée au sujet de l'exploitation des minerais de fer de Lobé dans le département de l'Océan. Ils en profitent pour appeller à une insurrection contre ce qu'ils appellent "braderie" des ressources naturelles du pays. », indiquent les services du ministre des mines.

La convention attaquée respecte les normes internationales selon le ministre. Contrairement aux informations selon lesquelles le contrat est passé pour une durée de 50 ans en violation de la législation camerounaise, le ministre des mines a tenu à préciser qu’il n’en est rien.

« La législation camerounaise quant à elle, limite en tranche de vingt ans, la durée du permis d'exploitation du minerai par la société minière, moyennant l'évaluation permanente des conditions contractuelles et administratives d'exploitation. Les déclarations portant à faire croire que l'Etat du Cameroun a attribué un permis d'exploitation pour une durée de 50 ans ne sont en conséquence que pures élucubrations empreintes de mauvaise foi ou d'ignorance pure et simple des pratiques et de la réglementation minière », précise la note.


Le ministre s’est toutefois abstenu de se prononcer sur les prix auxquels les ressources sont cédées à la société chinoise. Ce sont ces montants que les Camerounais jugent dérisoires par rapport aux gains de l’entreprise chinoise. Les Camerounais sont de plus en plus nombreux à exiger la publication complète de la convention conformément à la législation.