Actualités of Tuesday, 3 May 2022

Source: www.camerounweb.com

Exploitation sexuelle : une solution trouvée pour les Camerounaises déshonorées à Dubaï

Les situations décriées sont des crimes contre l’humanité au même titre que la traite négrière Les situations décriées sont des crimes contre l’humanité au même titre que la traite négrière


• Des Africaines sont déshonorées au Moyen-Orient

• Elles sont utilisées à des fins sexuelles inhumaines

• Me Christian Bomo Ntimbane propose une solution

Un fait incroyable cristallise les attentions en ce moment : l’exploitation sexuelle des jeunes filles, souvent des influenceuses, dans les pays arabes du Moyen-Orient. Parmi elles, il y a des Camerounaises. L’affaire appelée "Dubaï Porta Potty" laisse tout le monde bouche béante.

Plusieurs vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux les montrent par exemple en train de prendre du plaisir à la scatophilie (comportement sexuel déviant, impliquant une attirance pour les excréments, les matières fécales).

D’autres ne bouffent pas volontiers les cacas des Arabes ou des touristes, mais sont utilisées d’une manière ou d’une autre, en contrepartie d’une rémunération. Comme pour tout le monde, la situation est horrible pour Me Christian Bomo Ntimbane.

L’acteur de la société civile des réconciliateurs a lancé un appel à une enquête internationale sur la situation d’exploitation des jeunes filles camerounaises dans les pays arabes du Moyen-Orient. Me Christian Bomo Ntimbane, avocat au barreau du Cameroun, est convaincu que c’est une obligation pour l’Etat du Cameroun de demander une procédure sur la question.

« Suite aux multiples et récurrentes dénonciations d’actes de maltraitance et de déshumanisation des Camerounaises dans les Emirats arabes unis dont Dubaï et autres pays arabes, le gouvernement camerounais a l’obligation de demander une enquête internationale au niveau de l’Organisation des Nations unies (Onu), visant à faire visiter les prisons et autres services d’immigration des pays susvisés par les enquêteurs internationaux, aux fins de vérifier si, des Camerounaises et autres Africaines et Asiatiques, y sont maintenues ou détenues », a conseillé Me Christian Bomo Ntimbane.

Le site actucameroun.com renseigne que l’avocat a ajouté qu’il s’agit là, de graves atteintes à la dignité humaine. Naturellement, Me Christian Bomo Ntimbane estime qu’il a des limites à ne pas franchir, même dans les actes les plus barbares et ignominieux.

« Les situations décriées sont des crimes contre l’humanité au même titre que la traite négrière et l’esclavage. Dès lors, rien, mais alors rien ne justifierait le silence ou l’inaction du gouvernement », a enchaîné le Camerounais qui vient de mettre la balle dans le camp du gouvernement.