L’expropriation est une « procédure qui permet à une personne publique (Etat, collectivités territoriales...) de contraindre un particulier ou une personne morale (entreprise) à céder la propriété de son bien, moyennant le paiement d'une indemnité ».
Seulement qu’au Cameroun où chaque personne influente se crée sa propre loi, les populations sont chassées de leur propre terrain ou maisons déjà habitées, parfois sans préavis et sans qu’aucune indemnité ne leur soit payée.
Beaucoup de ménages dans de différentes villes du pays ont été victimes de cette injustice qui retarde le développement.
Et rien n’est fait en l’état actuel des choses pour éviter que ces genres de situation ne se reproduisent à l’avenir.
Sur des coups de tête, chaque autorité peut décider de priver une famille entière de sa propriété foncière, casser les anciennes constructions et faire ce qu’elle veut de l’espace.
Le lanceur d’alerte N'zui Manto a publié une information samedi le 17 décembre 2022 dans laquelle il dénonce un nouveau cas d’abus commis par un colonel très connu.
« Douala bar, Akwa. Le colonel Etonde Ekoto dépêche une escouade de policiers jeter hors de la maison une famille qu'il accuse d'avoir construit sur son terrain », apprend-on.
En réalité, « la tranquillité des occupants des lieux a été de courte durée, interrompue par une armée de policier venue déloger manu militari hommes femmes et enfants ».
Pourtant, « les victimes, autochtones, affirment avec documents à l'appui que le terrain appartient à leur père. Niet ! Disent les policiers déterminés à faire le ménage pour le compte de l'ancien délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala ».