La salle des réunions de la Caisse nationale de la prévoyance sociale de Maroua a servi de cadre à un atelier organisé par l’organisation internationale Action contre la faim (ACF) le jeudi 26 octobre 2023. Cet atelier marquait le lancement des activités de la deuxième phase de leur projet intitulé « Réponse aux crises axée sur la sécurité alimentaire, les interventions Wash et les soins de santé en Afrique de l’ouest et du centre », dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

L’atelier a réuni des autorités sanitaires, des responsables administratifs et des leaders traditionnels de la région. Depuis 2015, ACF est présente dans la région de l’Extrême-Nord pour faire face aux conséquences de la crise dans le Bassin du Lac Tchad sur la population. La situation sécuritaire dans la région reste préoccupante, en raison des attaques continues de groupes armés non étatiques, des opérations des forces de défense et de sécurité en réponse, ainsi que des catastrophes naturelles telles que les inondations et la sécheresse.

Pour ce qui est de la deuxième phase du projet GFFO2, il est question de réduire la morbidité et la mortalité parmi les populations vulnérables dans les communautés touchées. Dans les détails, le projet comprend une réponse rapide aux urgences nutritionnelles et sanitaires, le renforcement des capacités des populations touchées pour reconnaître et traiter les maladies infantiles courantes, ainsi que la fourniture d’un soutien psychologique et psychosocial de qualité. La cérémonie de lancement a été présidée par le secrétaire général des Services du gouverneur, Diyen Jam Lawrence, en présence du coordinateur terrain ACF, Younoussou, la directrice adjointe de l'organisation Andréa Lafosse, ainsi que divers autres participants.

L'autorité administrative a mis à profit cette occasion pour dresser le bilan de la première phase et les activités prévues pour la deuxième phase du projet. Le représentant du gouverneur a également salué l’initiative de l’ONG ACF, ainsi que l'implication de tous les partenaires qui contribuent au quotidien aux résultats des différents projets de cette ONG dans la région. Des interventions visibles qui ont surtout impacté les conditions de vie des populations dans un contexte sanitaire dommageable et les conséquences de la guerre russo-ukrainienne, ainsi que les effets du changement climatique.