Actualités of Friday, 17 December 2021

Source: www.camerounweb.com

Extrême-nord : un sanglant massacre de Boko Haram fait plusieurs morts

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• L’attaque s’est produite dans la nuit de jeudi à vendredi

• Elle s’est produite dans le village d'Assigachia dans le canton Mayo Moskota

• Plus de 6 personnes ont trouvé la mort

Pas de répit pour les populations de l’Extrême nord du Cameroun. Secouée par un violent conflit intercommunautaire ayant fait des dizaines de morts et des milliers de réfugiés au Tchad, cette région vient d’être frappé par une attaque terroriste.
Selon les informations relayées par l’Agence de presse Turque Anadolu, au moins six civils ont été tués et plusieurs autres blessés, jeudi soir, dans une nouvelle attaque de Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun.
« Dans la nuit de jeudi à vendredi, plusieurs terroristes de Boko Haram, lourdement armés ont fait incursion dans le village d'Assigachia dans le canton Mayo Moskota situé près de la frontière avec le Nigéria, a indiqué dans une déclaration le Général Bouba Dobekréo, commandant du secteur 1 de la Force Mixte Multinationale (FMM) de lutte contre Boko Haram « Le bilan provisoire s'élève à au moins six civils tués, plusieurs blessés et d'autres villageois se sont éparpillés dans la nature » fuyant les assaillants, a-t-il précisé.
Le site rapporte par ailleurs que l'attaque a été confirmée par le gouverneur de l’Extrême-Nord, Bakari Midjiyawa.
Rappelons que cette région subie des incursions régulières depuis février 2015 de nombreuses attaques de Boko Haram, groupe basé dans le nord-est du Nigeria voisin.
Fin avril 2015, les autorités camerounaises avaient annoncé une opération militaire régionale d’envergure dans le bassin du lac Tchad (commun au Niger, au Tchad, au Nigeria et au Cameroun) pour débarrasser la zone des «résidus» de Boko Haram.
Cette opération devait permettre «d’installer nos systèmes de sécurité» et de favoriser le retour de milliers de personnes ayant fui depuis 2015 les îles du lac Tchad, avait déclaré dans un communiqué le gouvernement camerounais, en jugeant que, même «totalement affaibli», Boko Haram continuait de représenter «une menace réelle».
« L'insurrection de Boko Haram est née en 2009 dans le nord-est du Nigeria avant de se propager dans les pays voisins.Depuis, plus de 36 000 personnes (principalement au Nigeria) ont été tuées, et 3 millions ont dû fuir leur domicile, selon l'ONU », précise Anadolu