Actualités of Thursday, 11 November 2021

Source: www.camerounweb.com

Extrême-nord : une nouvelle attaque terroriste coûte la vie à plusieurs civils

Les terroristes Les terroristes


• L’attaque a eu lieu dans la commune de Mokolo

• Le bilan fait état de quatre civils tués

• L’information a été confirmée par les sources officielles


Les terroristes continuent de sévir dans l’Extrême-nord du Cameroun, notamment dans la zone frontalière avec le Nigéria. Chaque jour, l’on annonce des incursions des djihadistes dans cette zone, faisant des victimes à leur passage. Une nouvelle attaque meurtrière vient d’être enregistrée. Elle s’est produite dans la commune de Mokolo. Le bilan est lourd.

Selon les informations, quatre villageois camerounais ont été tués dans la commune de Mokolo proche du Nigeria, dans l’extrême-nord du Cameroun, dans une attaque attribuée au groupe terroriste nigérian Boko Haram. Cette information a été confirmée par le maire de Mokolo, Vohot Deguime à l'Agence Anadolu.
«Mercredi vers 20h (heure locale) des terroristes de Boko Haram sont arrivés dans le canton Tourou et ont tué trois hommes et une dame par balles et blessé quatre autres avant de repartir vers le Nigéria», a affirmé Vohot Deguime. L'attaque a visé le Mont Roum Toufou1, un village riverain des Monts Mandaras qui longent le Nigéria où les combattants terroristes «sont certainement cachés », a-t-il expliqué.

Les Monts Mandaras, qui servent de frontière naturelle entre le Cameroun et le Nigeria, servent également de refuge au groupe Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap, issu d'une scission de Boko Haram).La zone de Mokolo et toute la région de l’Extrême-Nord est exposée depuis 2014 aux assauts mortifères des fous de dieu de Boko Haram et de ceux de l'Iswap. Les agriculteurs, pêcheurs ou coupeurs de bois, sont régulièrement tués en représailles par le groupe, qui les accusent de transmettre des informations sur leur position à l'armée camerounaise.

Cette nouvelle attaque meurtrière vient alourdir le bilan du lourd tribut que continuent de payer les civils. Cette zone vit une crise humanitaire et sécuritaire depuis ces débuts de l’offensive terroriste.