Actualités of Thursday, 24 August 2017

Source: cameroon-info.net

Extrême-Nord: 2 cadres du RDPC à couteaux tirés

Tikela Kemone et Hélé Pierre vont faire éclater le parti dans cette région Tikela Kemone et Hélé Pierre vont faire éclater le parti dans cette région

« Mayo-Kani : Le RDPC affiche ses divergences ». C’est le titre qui barre la Une de L’Œil du Sahel en kiosque le 23 août 2017. Le journal spécialisée dans l’actualité de partie septentrionale du pays renseigne que le parti de Paul Biya est confronté à des querelles interne dans ce département de la région de l’Extrême-Nord.

En effet, Tikela Kemone, le délégué départemental du RDPC et le ministre Hélé Pierre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable, sont à couteaux tirés. Leurs divergences sont apparues au grand jour le 19 août dernier, lors de la restitution d’un séminaire de formation de l’académie de leur parti.

« L’inimitié entre les deux parties se traduit sur le terrain politique par les boycotts. Cela s’est encore vu le 19 août dernier. Sur les sept sections du Mayo-Kani. Celle du Mayo-Kani Ouest a brillé par son absence. Le président de cette section, Waadoube, et ses camarades des organisations de jeunes et femmes étaient aux abonnés absents. Tout comme le maire de Kaélé, François Xavier Seibou », lit-on.

Cette situation désole profondément les militants du RDPC dans cette zone. « On a marre de ce langage hypocrite. Vous venez nous raconter des choses et vous-mêmes, vous êtes les premiers à fouler au pied ces règles du parti. Le problème du RDPC dans le Mayo-Kani, je le dis et le répète, c’est vous les dirigeants », a accusé publiquement le lamido de Boboyo, Kazime.

Notre confrère fait savoir que les dissensions entre les Tikela Kemone et Hélé Pierre avaient obligé Cavaye Yeguié Djibrilà brandir le menace. Le président de l’Assemblée Nationale n’avait pas exclu de traduire les deux personnalités au conseil de discipline du parti si rien n’était fait. Mais après des promesses d’un arrangement, la promesse de Cavaye n’avait pas été mise en exécution. A ce jour, ces divergences font craindre par rapport aux échéances électorales de 2018.