L’Œil du Sahel paru le 23 août 2017 rapporte que des éléments présumés du groupe terroristes Boko Haram ont attaqué Moskota dans la nuit du 17 au 18 août. Il s’agit du chef-lieu de l’arrondissement de Mayo-Moskota dans le département du Mayo Tsanaga, région de l’Extrême-Nord.
« Des dizaines de combattants de Boko Haram, armés de fusils de guerre, l’ont investi et assiégé pendant plus de deux heures d’horloge. Bilan : une personne tuée, six enlevées, cent-soixante-dix concessions passées au peigne fin et deux incendiées », renseigne notre confrère.
Les habitants horrifiés, se sont confiés au journal. « C’est la plus horrible atrocité que nous ayons vécue depuis l’avènement du phénomène de Boko Haram. Les premiers crépitements de leurs armes ont commencé à se faire entendre dans tous les carrefours du village, aux alentours de 1h. Tout le village était encerclé et ils tiraient sans arrêt pendant plusieurs dizaines de minutes. Nous avons eu juste le temps de quitter nos maisons pour nous cacher dans les champs de maïs ou de mil », raconte Tchamaya Digui.
Le trihebdomadaire fait savoir que la stratégie des assaillants était de faire fuir les populations de leurs habitations afin de mieux les piller. En attendant de les retrouver, le journal publie les noms des personnes enlevées : Daoutigui Adamou, Guizaye Adamou, Mada Adamou, Gana Adamou, Tawassa Adamou, Gabara Adamou.