Actualités of Wednesday, 11 October 2017

Source: cameroon-info.net

Extrême-Nord: cinq morts dans des inondations à Zina

Cinq personnes décédées à la suite des inondations à Zina dans le département du Logone et Chari. Cinq personnes décédées à la suite des inondations à Zina dans le département du Logone et Chari.

C’est la conséquence des pluies diluviennes qui s’abattent depuis quelques jours dans le septentrion.

Cinq personnes ont trouvé la mort à la suite des inondations à Zina dans le département du Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord. Selon des sources hospitalières de la place, 20 personnes ont par ailleurs été blessées et admises dans les différents hôpitaux de la région. On dénombrerait quelque 750 sans abris. La situation est jugée catastrophique selon les autorités locales qui s’activent à trouver des abris pour les victimes, alors que la météo prévoit encore des précipitations abondantes dans cette région.

« Nous craignons que le bilan ne s’alourdisse, parce nous n’avons pas des moyens appropriés pour nous occuper convenablement des sinistrés. Avec les moyens de bord, nous faisons ce que nous pouvons pour parer au plus pressé », a indiqué un élu local à la radio publique CRTV. En effet, de nombreuses familles ont dû quitter leurs maisons pour trouver refuge dans les zones moins affectées par la montée des eaux comme Zina-centre ou encore Lahai. Heureusement pour certains de ces déplacés, apprend-on, la solidarité s’organise pour les accueillir. D’autres ont été orientés vers des écoles ou autre lieux pouvant supporter l’afflux des sinistrés. De son côté, le gouvernement a annoncé l’acheminement de secours, constitués de vivres, de médicaments et d’habits.

D’après des témoignages des riverains, les pluies diluviennes s’abattent depuis quelques jours dans cette localité frontalière du Tchad, provoquant de graves inondations. Ce qui provoque l’inquiétude des populations locales d’autant que l’on signale des dégâts matériels importants avec l’interruption de l’électricité et l’absence d’eau potable. L’on craint par conséquent une épidémie de choléra à cause de la consommation d’une eau souillée par les sinistrés.