• Les différentes sorties de Guibai Gatama inquiètent

• L'homme qui a été suspendu a critiqué toutes les dernières décisions de la Fécafoot dont il est membre

• Ce mercredi, il est accusé de préparer un gros coup foireux contre Eto'o


Sur ABK Radio ce mercredi 16 mars, le chroniqueur Auréole Tchoumi a formulé de graves accusations contre le membre du comité exécutif de la Fécafoot suspendu pour 3 mois il y a quelques semaines.

"Guibai GATAMA est un habitué des coups financiers comme lors de l'organisation de la fameuse marche patriotique de 2014 à Yaoundé, et c'est ce qu'il veut reproduire à la FECAFOOT", a déclaré Auréole Tchoumi il y a quelques heures.

"Guibai GATAMA est dans une posture de chantage. Il veut politiser tous les pans de notre société, y compris le sport", a-t-il ajouté.

Rappelons que la décision de Samuel Eto'o de faire jouer le championnat MTN Elite One dans des villes du sud du Cameroun est passe très mal chez Guibai Gatama.

Le journaliste a adressé une très vive critique à la décision de Samuel Eto'o de faire jouer les matchs du championnat MTN Elite One à Yaoundé, Douala, Bafoussam et Limbé toutes des villes du sud.

Pour Guibai qui est aussi membre du Comité Exécutif de la Fécafoot, il est inadmissible que les infrastructures sportives de Garoua ne soient pas utilisés dans le cadre de ce championnat.

"Garoua dispose des infrastructures adéquates qu’il faut au demeurant utiliser. C’est du reste la seule ville du Grand Nord à avoir de tels stades de match et d’entraînement. Garoua a montré pendant la CAN 2021 la passion que son public a pour le football. Et un club mythique, Coton Sports, qui mérite comme toute équipe d’abriter des matchs du championnat MTN Élite One", avait-il écrit .

"Au-delà de la symbolique, du souci de rassembler la Nation autour du football, rien ne peut justifier la décision de faire jouer le championnat professionnel uniquement dans quatre villes au Sud du pays", ajoute le journaliste.

Président de la Ligue régionale de football de l’Extrême Nord, Guibai Gatama
est tombé sur le coup des dispositions des statuts notamment le droit à la réserve.

Selon l’article 42 en son alinéa 1 et 2 : "Tout membre du Comité Exécutif est astreint au devoir de réserve, de solidarité et à la confidentialité. Seul le Président de la Fécafoot ou une personne déléguée par lui est à même de parler officiellement au nom de la Fécafoot".

Et "Toute violation des obligations citées ci-dessus constitue une infraction disciplinaire passible de sanctions prévues par les Statuts, codes et règlements de la Fécafoot".