Actualités of Friday, 11 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Fête de la jeunesse : les séparatistes frappent un coup fort et humilient Atanga Nji

Ils ont imposé les villes mortes Ils ont imposé les villes mortes

Ils ont imposé les villes mortes


C’était pour boycotter la fête de la jeunesse


Les autorités exigeaient le défilé


Le Cameroun a célébré ce vendredi la 56e édition de la fête nationale de la jeunesse. Celle-ci a été marquée par la reprise du défilé, après plus de deux ans passés sans défilé à cause de la crise du Covid-19. Si cette fête a été saluée dans les autres régions du pays, elle n’a pas été sans ambages dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en proie à une guerre sans merci depuis 2016 entre les combattants séparatistes et l’armée. Boycott total de la fête de la jeunesse dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. C’est le mot d’ordre lancé par les séparatistes.

Ainsi c’est depuis le 10 février que plusieurs localités de ces deux régions avaient des allures de villes mortes. Commerces fermés, rues désertes, les populations ont préféré rester terrées chez elles par peur de représailles. La 56e fête de la jeunesse, s’est donc célébrée différemment en fonction des régions. Dans le Sud-Ouest par exemple des sources ont révélé quelques attaques sporadiques enregistrées çà et là, évoquant parfois même des bus avec des élèves et enseignants en route pour le défilé stoppés net par des hommes armés, des informations qui n’ont pas été confirmées par les autorités.
Pourtant sous les ordres de Paul Atanga Nji, ministre de l’administration territoriale, les autorités administratives en service dans les deux régions avaient martelé aux populations l’intérêt d’aller participer au défilé. Mais cette sensibilisation à accouché d’une souris.

À Bamenda, le gouverneur du Nord-Ouest, Awa Fonka Augustine a présidé les activités marquant la fête de la jeunesse, à la place des fêtes, avec une forte présence d’hommes en tenus pour encadrer l’événement et parer à toute éventualité. Toujours est-il que plusieurs jeunes ont été privés de ce moment de célébration dans ces parties du pays, en raison des menaces des séparatistes.