• Le 1er mai sera fêté de manière particulière
• Il n’y aura pas de défilé des travailleurs
• Le ministre prône une autre forme de fête
Le Premier mai ou journée internationale des travailleurs est une journée de lutte du mouvement ouvrier instaurée par la IIᵉ Internationale, en mémoire du massacre de Haymarket Square, comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail à une journée de huit heures.
A la coutumée, un défilé des travailleurs, généralement de secteur primaire, voire secondaire, a lieu à cette date. Avec la crise sanitaire qui sévit depuis 2020, ces pratiques n’ont plus lieu.
Cette année encore, elle n’aura pas lieu. C’est ce qu’a décidé le Ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona dans une correspondance adressée, ce mardi 26 avril 2022, aux délégués régionaux du travail et de la sécurité sociale.
Dans sa lettre dont CamerounWeb a obtenu copie, le ministre du Travail et de la sécurité sociale demande aux délégués régionaux du travail et de la sécurité sociale d’inviter les acteurs du monde du travail à organiser les festivités marquant la célébration de la 136e fête internationale du travail « avec une emphase particulière sur les activités de réflexion, d’information, de sensibilisation et d’échanges.
Le thème retenu cette année est intitulé : « Monde du travail: lutte contre le Covid-19, protection des emplois et productivité ».
Défilé du 20 mai : la gendarmerie donne le ton des répétitions
Après deux sans parade militaire pour cause de Covid-19, les pandores ont lancé hier à Yaoundé, les préparatifs de la 50e édition de la fête de l’unité.
La circulation est interrompue entre l’axe monument de la réunification et le carrefour Emia. Il faut dévier à partir de la route qui conduit au quartier général et côtoyer le mur du stade militaire pour se rendre à Ngoa-Ekelle puis, carrefour Emia et autres quartiers environnants. Les éléments de la gendarmerie ont envahi le secteur. Aucune faveur n’est accordée, quelle que soit l’excuse.
Les répétitions doivent se dérouler sans inquiétudes. Au Total, cinq carreaux d’environ 50 et 100 personnes sont formés pour la circonstance. Le son de la fanfare qui résonne à distance attire beaucoup la foule. Tout le monde ne peut s’empêcher de bouger la tête au rythme de l’instrument. Il est 9h, hier lundi. Des civils ont déjà occupé le l’axe longeant le jardin militaire et le Lycée de Ngoa-Ekelle, en passant par l’Assemblée nationale.
Leur présence sur les lieux n’est pas sans intérêt. Chaque passage des hommes de la gendarmerie bénéficié d’une salve d’applaudissement. Ces entraînements rentrent dans le cadre des manifestations préparatoires liées au défilé du 20 mai. En effet, depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19, en décembre 2019, le Cameroun a dû suspendre plusieurs évènements majeurs, conformément aux mesures prises par le gouvernement en vue de couper la chaîne de transmission de la maladie.
Ainsi, pendant deux années consécutives, il n’y a pas eu de parade militaire ni civil à l’occasion de la célébration de la réunification du Cameroun. Pour cette 50e édition de la fête de l’unité, le thème retenu est : « Forces de défense et de sécurité au service du peuple pour la préservation de la paix sociale et de la cohésion nationale, gage de l’émergence du Cameroun ». Le 22 avril dernier, le ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, a présidé une réunion stratégique pour évaluer le dispositif sécuritaire national à moins d’un mois de l’événement.