Jean Ernest Ngalle Bibehe veut éviter toutes déviances au cours de la semaine dite de la jeunesse. Pour ce faire, le ministre des Enseignements secondaires (MINESEC) a signé le 21 décembre 2015 une circulaire destinée aux délégués régionaux, les secrétaires à l’éducation, les délégués départementaux, et les chefs d’établissements de son département ministériel.

Mutations, dans sa livraison du 28 janvier 2016, revient sur le document qui a pour objet : « Déviances pendant les manifestations de la semaine de la jeunesse et des fêtes scolaires ». Il tout d’abord que « Il m’a été donné de constater qu’en dépit des mesures relatives à la situation sécuritaire actuelle et des instructions antérieures contenues notamment dans la lettre circulaire (…) du 30 décembre 2010, les élèves des établissements scolaires secondaires persistent à se livrer à des débordements indescriptibles et autres actes immoraux pendant les caravanes publicitaires ambulantes sur la voie publique lors des différentes fêtes scolaires ».

A la suite de ce constat, le MINESEC indique : « Pour faire face à ces déviances qui exposent la jeunesse à toutes sortes de dangers, troublent l’ordre public et n’honorent guère notre système éducatif, fortement attaché à l’éthique, au sens des responsabilités et aux résultats, j’ai l’honneur de vous réitérer ce qui suit : toutes les mesures sécuritaires édictées dans le cadre de la protection de l’espace et de la population scolaires contre les actes barbares de la nébuleuse Boko Haram doivent être strictement appliquées, lors de chaque manifestation. Seules les activités à finalité éducative doivent être retenues dans le cadre des manifestations ». 

En termes plus simples, explique Mutations, Ngalle Bibehe interdit les caravanes publicitaires ambulantes et autres randonnées exhibitionnistes  à travers les rues. Le MINESEC prévient d’ailleurs : « Tous les élèves pris en flagrant délit de violation de mes présentes prescriptions seront punis après traduction au Conseil de discipline ». 

Cette mesure du MINESEC vise à prévenir contre les débordements souvent observés lors de manifestations liées à la semaine dite de la jeunesse, encore appelée la semaine culturelle. Des déviances qui ont quelquefois conduit à des drames.