Au Cameroun, les périodes des fêtes de fin d’année, donnent lieu à un phénomène social connu sous le nom de vol à l’arrachée.
Il s’agit d’un vol, pratiqué à bord des motocyclettes. Plus précisément, deux individus dont l’un est le conducteur et l’autre son complice, arrachent des objets, à bord des motos.
Sur leurs engins, ils arrachent avec force, violence et rapidité, le bien d’autrui. Très souvent, ils ciblent des sacs à main, des téléphones de marques, ou tout autre objet négligemment tenu à la main.
Généralement, les auteurs des vols à l’arrachée, opèrent en début de soirée, ou à la tombée de la nuit. Les plus courageux, exercent en journée, dans les coins déserts ou moins fréquentés.
Ces nouveaux gangsters ne reculent devant aucun obstacle. Plusieurs témoins, notamment des femmes ont avoué avoir été victimes de vol à l’arrachée, alors qu’elles étaient à bord de leurs véhicules.
Les clients des taxis qui circulent avec des vitres baissées, font souvent les frais de ces voleurs d’un nouveau genre.
Les zones les plus exposées sont les grandes avenues, la sortie des banques, des guichets automatiques, du bureau, les grands carrefours, à la sortie des grandes surfaces ou du marché. Principale cible des « motos arracheuses», la gente féminine.
Simple constat, le phénomène qui sévit durant l’année, s’intensifie pendant la période des fêtes, souvent réservée aux achats plus importants.