Alors que les Lions Indomptables doivent reprendre du service dans moins de dix jours, la guerre des chefs continue de secouer le sommet du football camerounais.

Suite à la mise à pied de Marc Brys par la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) mardi, le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, a contre-attaqué mercredi en démantelant le staff du sélectionneur intérimaire nommé par Samuel Eto'o.

Les affectations disciplinaires de Pagou et Nguimgou Narcisse montrent la détermination du ministre des Sports à contester les décisions prises par Samuel Eto'o.

Parfait Siki, ancien secrétaire général par intérim de la FECAFOOT, a de son côté récemment partagé son expérience de travail avec Samuel Eto'o, soulignant l'exigence et l'intensité du président de la FECAFOOT.

« Samuel Eto’o c'est quelqu'un qui vous happe avec le travail, il ne vous lâche pas […] Je n'ai jamais eu de fêtes de fin d'année difficiles comme ça [avec Samuel Eto'o, ndlr]. J'ai fait des réunions le 25 décembre pendant que les gens festoyaient avec leur famille. J'étais au téléphone pour des réunions, des appels à 5h du matin, des appels un peu tard le soir […] Aujourd'hui, je n'ai aucun rapport avec Samuel Eto'o. Dès que j'ai quitté mon poste de secrétaire général de la FECAFOOT, honnêtement je n'ai plus eu de rapport avec lui. Je n'ai jamais eu de contact professionnel avec lui en tant que chef de département de la communication ».

Les témoignages comme celui de Parfait Siki illustrent les défis et les pressions inhérentes à travailler sous la direction d'une personnalité aussi exigeante et déterminée que Samuel Eto'o. Le climat tendu au sein de la FECAFOOT reflète ces dynamiques.