Au motif d’exiger entre autre un audit indépendant pour voir clair sur la gestion de l’enveloppe de sponsoring octroyée par la société de téléphonie mobile Mtn à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), les présidents de clubs multiplient des stratagèmes pour renverser le patron de l’instance.



« Compte tenu des griefs ayant émaillés les championnats professionnels ces deux dernières saisons, notamment le trucage des matches, la suspension d'une vingtaine d'arbitres pour des faits de manipulation des résultats des matches, l'opacité sur l'enveloppe exacte des sponsors (Mtn, Tiof, Crtv, La Pasta, Les Boissons du Cameroun) et de la situation nouvelle découlant de la sentence TAS 2022/A/9277 Guibaï Gatama et al. c. Fédération camerounaise de football (Fecafoot), les clubs de football professionnel du Cameroun indiquent clairement leur position ainsi qu'il suit : demandent la tenue d'une session extraordinaire de l'assemblée générale de la Fédération à l'effet de constater la vacance à la présidence de la Fecafoot; prennent la décision ferme et inflexible de ne prendre part aux championnats professionnels saison 2023/2024 que sous la conduite et l'administration de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc), seul gage de l'équité sportive et de l'intégrité de la compétition; demandent instamment au président de la Ligue de convoquer une session de l'assemblée générale de la Ligue de football professionnel du Cameroun dans le but de préparer le lancement des championnats Mtn Elite 1 et Mtn Elite 2 de la saison 2023/2024 », lit-on dans un communiqué paraphé hier après la réunion interdite par l’autorité préfectorale par les 25 clubs dont Bamboutos de Mbouba ou encore Ums de Loum.

Eux qui jurent qu'ils ne joueront que le championnat organisé par la Lfpc dirigé par le général des corps d'Armées Pierre Semengue. Pourquoi avoir accepté d’accorder des suffrages au candidat Eto’o lors des élections, puis de jurer l’accompagner dans son projet de développement du football, si c’était pour le flinguer à bout portant comme c’est le cas aujourd’hui ? A suivre !