Depuis qu’il a pris la tête de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o fait face à une adversité féroce. L’homme n’était vraisemblablement pas le choix du régime de Yaoundé. Entre combats juridiques, administratifs et parfois même politiques, Samuel Eto’o a toujours été au front. Sa dernière bataille est celle avec le ministre des sports sur l’encadrement des Lions Indomptables du Cameroun dans le cadres des Eliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAN 2025.

Dans un entretien accordé au média Bridge, le président de la Fecafoot Samuel Eto’o reconnait que ces nombreux combats lui font perdre de l’énergie.
« Au continent ( Cameroun, ndlr) aujourd’hui je dirais malheureusement nous nous retrouvons avec un phénomène, des braqueurs. Des gens qui disent tout et son contraire. Aujourd’hui, ils vous disent : "Samuel a fait ça, ça et ça". Mais quand vous lisez, ils se contredisent en même temps à chaque fois. Et ça c’est très dangereux.

D’autres souffrent de ça parfois les gens me disent : " comment tu fais pour supporter tout ça ?" Parce que je sais où est la vérité […] Le plus gros problèmes c’est d’expliquer aux gens, parce que vous perdez trop d’énergie dans des petits combats et dans les les gros combats vous n’avez plus suffisamment d’énergie pour les attaquer. On vous embrouille avec des histoires, manipulation… Justement, ces braqueurs qui sont à la solde de tout le monde, qui disent tout et son contraire, c’est là où je reste lucide. Vous pouvez tous être contre moi, tant que je suis avec le droit et je suis mon projet, vous allez me demander de vous rendre compte à la fin de mon mandat.», a-t-il déclaré.