C’est un bilan partiel dressé au terme de cette fête commerciale le 8 avril 2018.
Ouverte le 24 mars dernier, la première édition de la Foire internationale des affaires et du commerce (FIAC) s’est refermée le 8 avril dernier au complexe Camtel Bepanda à Douala. Au terme de deux semaines de commerce et d’échanges, le bilan, de l’avis des organisateurs, est plutôt satisfaisant.
« Nous avons eu à faire beaucoup d’efforts et nous sommes quand même satisfaits d’avoir pu mobiliser 550 exposants sur 700 attendus », a fait savoir lors d’un bilan partiel dressé à la veille de la clôture de la FIAC, Patrick Aviolat, directeur du site.
La fondation internationale Inter-progress, organisatrice de cette manifestation commerciale, a promis d’en dresser un bilan complet dans une quarantaine de jours. Mais dejà, l’on a noté de Patrick Aviolat, que plus de 60.000 personnes ont accedé à la foire. Même si le montant n’a pas été dévoilé par les organisateurs, un calcul sur la base de la vente à 300 FCFA le ticket d’accès fait déduire qu’au moins 18 millions FCFA ont été encaissés.
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Cette somme n’intègre pas les organisateurs et les médias, détenteurs de badges d’accès gratuit. Rappellons que pour cette première édition de la FIAC focalisée sur le « Made in Cameroon », plus de 150 Petites et moyennes entreprises (PME) ont bénificié de l’accompagnement du gouvernement et de l’organisateur pour promouvoir leur savoir-faire.
Mais au-delà de ce satisfecit, de nombreux manquements ont été observés. Il s’agit notamment de l’amenagement du site, de l’insuffisance des toilettes mobiles, manque d’animation sur le site, coupures d’énérgie electrique, etc.
Mais pour les organisateurs, ces dysfonctionnements ne sont pas totalement inhérents à leur volonté. « Le matériel est arrivé à temps, mais l’engorgement du port de Douala a retardé l’accostage du bateau. Les conteneurs sont finalement sortis à la veille de la cloture de la foire, mais nous avons refusé de les réceptionner », ont-ils expliqué.
En dépit de ces manquements, l’on se dit aussi satisfait du côté des vendeurs. Pour Alice Maguedjio, présidente du Syndicat des commerçants détaillant du Wouri (Sycodew), qui a regroupé 50 commerçants des espaces marchands de la capitale économique, l’expérience a été enrichissante. Exposants et organisateurs souhaitent désormais une meilleure organisation pour la prochaine édition en 2020.