Le rapport sur le rôle joué par la France dans le massacre des résistants camerounais entre 1945 et 1070; et qui a fait l'objet d'un échange téléphonique entre Paul Biya et Macron est contesté par une victime du massacre au Cameroun.
Emmanuel MUKAM, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a dans un témoigne dit ce qu'il pense de ce rapport:
"J'ai accordé 4 heures de mon temps à cette équipe qui est passé m'interviewer à Ngousso Yaoundé. Moi, orphelin d’un maquisard, j'ai perdu l'odorat depuis l'âge de 7 ans.
C'est en 2009 que j'ai été informé, dans un hôpital parisien, CLAMART, que mon handicap provient de l'inhalation du napalm. C'était le verdict d1 médecin colonel français après examen de l'IRM de mon système olfactif.
Il y a 2 ans, à Bangalore, les médecins indiens sont arrivés à la même conclusion. Quand en préambule à la restitution de ce travail, on dit qu'il n'y a pas eu de napalm au Cameroun pendant cette sale guerre, tu peux comprendre que je doute beaucoup sur tout le reste, moi, handicapé depuis 65 ans ! Je donne raison à mon père, le roi Bamendjou qui a refusé de recevoir cette équipe envoyée rappelait il, par le bourreau, chargée de payer la facture.
Le NAPALM, jusqu'à ce jour est interdit dans la guerre. Les américains en ont utilisé au Vietnam et les manifestations ont été celles que j'ai vécues. C'est ce que m'a expliqué ce colonel médecin français pour qui j'étais une curiosité puisque disait il, il n'y a jamais eu de guerre au Cameroun. Je n'ai pas pu le convaincre qu'il y a eu une guerre de libération chez nous".