Les Camerounais sont toujours divisés par le débat sur la santé de Biya. Le bras de fer entre ceux qui affirment que le président est mourant et ceux qui disent qu'il se porte bien, se déroule beaucoup plus sur la toile.

Il s'agit donc d'une bataille d'opinion engagé par les communicant pro Biya et les activistes qui combattent le régime et demandent l'alternance.

Le secrétaire nationale en charge de la communication du RDPC et ministre de l'Enseignement supérieur, Fame Ndongo a publié un communiqué pour démentir l'information selon laquelle Paul Biya est mourant dans un hôpital en France.

"Une chaine de télévision étrangère annonce, ce jour, le décès du Chef de l’Etat, Son Excellence Paul BIYA. Il s’agit d’une nouvelle dénuée de tout fondement. Ce stratagème fantasmagorique ne doit pas ébranler la maturité politique, la lucidité et le patriotisme des Camerounais et des amis de notre cher et beau pays. Le journalisme universel s’appuie sur des faits et non sur des élucubrations ou des nouvelles dolosives. Il obéit strictement à la démarche inhérente aux sciences expérimentales (observation, hypothèse, vérification, loi) sanctuarisée par Gaston Bachelard car, le journalisme est un art, une technique et une science", a écrit le ministre.

Le cardiologue camerounais, Aimé Bonny qui s'est rendu dans l'hôpital où Biya avait été annoncé sur la toile, a essayé de commenter la publication du ministre Fame Ndongo. Mais ce dernier a bloqué le médecin vivant en France.

Impossible pour lui e commenter la publication du haut dignitaire du régime Biya.