• L’enseignant Hamidou est mort au Nigeria
• De faux documents indiquent qu’il est mort au Cameroun
• Les auteurs de ces documents pourraient être sanctionnés
Les auteurs qui ont pondu le faux certificat de décès de Hamidou pourront écoper de lourdes sanctions. C’est ce que préconise la députée Nourane Foster du PCRN qui trouve très scandaleux de se livrer à de telle manœuvre.
« Décédé au Nigeria voisin mais ils tentent de faire croire à l’opinion qu’il est décédé au Cameroun au point de préciser l’heure et le lieu sur le certificat du genre de mort. Notre silence et notre patience n’est pas signe de faiblesse. Svp respectez les citoyens ! Pour quel intérêt ce mensonge ? Pourquoi faut-il mentir à tous les niveaux dans ce pays ? C’est scandaleux », déplore la députée sur sa page Facebook.
Nourane Foster appelle Dr Manaouda Malachie, ministre de la Santé « à prendre ses responsabilités vis-à-vis de ces types de collaborateurs. » Car, dit-elle, « c’est révoltant et humiliant pour la famille du défunt et pour tout le corps enseignant. »
Une information démentie par son épouse. Selon sa femme, Hamidou est mort à l’hôpital de Jimeta au Nigéria voisin. On apprend aussi par la suite que l’enseignant d’EPS au lycée de Beka, a choisi le Nigéria voisin au détriment du CMA de Beka parce que son cas nécessitait une évacuation urgente.
Il faut rappeler que l’enseignant Hamidou est décédé en début de semaine au Nigeria. Mais des individus malintentionnés indiquent, via un faux communiqué qu’il était mort au Cameroun d’un arrêt cardiaque.
Le certificat du genre de mort qui circule sur les réseaux sociaux indique que Hamidou est mort au Centre Médical d’Arrondissement (CMA) de Beka, la ville où il exerçait comme enseignant d’EPS.