Le lanceur d’alertes Nzui Manto n’a pas loupé Moussa Njoya, ça on peut le dire. Les deux (02) Camerounais sont visiblement à couteaux tirés. Le premier à avoir attaqué est Njoya et Manto ne s’est pas fait prier pour apporter une réponse rapide et cinglante.
« Ma réponse à Moussa Njoya. Des captures d'écran me sont parvenues dans lesquelles ce scribe s'est attaqué à ma petite personne, me qualifiant à de nombreuses occasions de "migrant... sans diplôme" rappelant à chaque virgule de son pamphlet que je n'avais pas fait d'études universitaires.
Lui, grand lettré, qui à une certaine époque portait frauduleusement le titre de "docteur" peut-il nous dire quel a été l'impact de ses diplômes sur le développement de son village ? Village où des jeunes frappés par la précarité se sont spécialisés en profanateurs de tombes et trafiquants de momies, village plongé dans les ténèbres du sous-développement.
Quel ouvrage, en tant qu'intellectuel a-t-il commis traitant différentes plaies qui pourrissent la société ? Ah ! J'oubliais que ce scribe était l'auteur d'un livre-entretien, c'est-à-dire un recueil de déclarations dans lequel se confiait l'un des chefs de son village auquel ses diplômes étaient dédiés. Ouvrage dont les chiffres de ventes sont aussi faibles que le budget annuel d’Haïti.
J'aurais aimé lire l'un de ses livres retraçant les enlèvements, tortures et assassinats de Jean Fochivé, l'un des plus grands criminels de l'histoire du Cameroun ayant été à l'origine de la mort de nos héros qui se sont battus contre le colon avant et pendant le régime du président Ahmadou Ahidjo.
À quoi bon ? Personne ne l'aurait pris au sérieux de toutes façons. Lui qui la bouche pleine soutenant la fraternité sociologique disparaît lorsque Njoya est aux affaires à la Fecafoot et réapparaît, sifflotant, crachant son venin tel un serpent à deux têtes lorsque Samuel Eto'o Fils arrive.
Lui qu'hier accusait Paul Biya de tous les malheurs n'a point hésité à trémousser son arrière-train aplati, dansant comme Mangweloune pour féliciter son frère nommé par le même Paul Biya. Mon ouvrage paru aux éditons du Muntu est à quelques unités d'être best-seller, il est toujours disponible », voilà qui est dit.