Dans l’affaire Martinez, Amougou Belinga et Cie ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui le 4 mars 2023 après un long feuilleton judicaire.
Selon le journaliste en retrait Jean-Claude Mbede, si la procédure a tant pris du temps, c’est de la faute au directeur du cabinet civil de la présidence de la république, Mvondo Ayolo. Ce dernier aurait même essayé de faire capoter l’affaire en faisant parvenir au tribunal militaire de fausses ‘’hautes instructions’’.
Voici en détails les informations du journaliste Jean-Claude Mbede
Dans les secrets du Tribunal militaire! Vendredi dernier, le directeur du cabinet civil de la présidence de la république, Monsieur Mvondo Ayolo, partenaire en “affaires” a voulu empêcher l’exécution du mandat de dépôt décerné contre les suspects.
En effet, Monsieur ambo dit Ayolo a fait parvenir de fausses “hautes instructions” par téléphone au tribunal militaire en laissant croire que le président aurait exigé la mise en liberté des prévenus. Il a fallu toute la maestria des magistrats et enquêteurs pour savoir que le Directeur du cabinet civil qui gère les affaires privées du président n’est pas le SG du président, qui lui est le principal collaborateur administratif du chef de l’Etat.
D’autre part, pendant un mois la procédure d’instruction a été bloquée au tribunal militaire pour une seule raison: Monsieur Joël Bias ex avocat qui était le juge d’instruction en poste, a été l’avocat d’Amougou Belinga en 2004 dans l’affaire du “Top50” des p.é.d.é. Je me souviens de ce Hoel Bias qui se vantait au tribunal en appuyant sur les lost: “infligeeeeeeer”, la “peeeeiiiiiiine”… un vrai vantard.
Je rappelle que c’est suite à la publication du ce top 50 que le “zomloa” s’est enrichi en faisant le chantage aux personnalités qui craignaient d’être dénoncées. Il a toutes les institutions dans sa poche. Bravo au juge Simati II Kwamo qui a résisté à toute forme de pression. Le Cameroun va changer! »