Les tensions entre Samuel Eto’o et le staff technique des Lions Indomptables ne cessent de s'aggraver. Dernière illustration en date : la tentative du président de la Fécafoot d’écarter Joachim Mununga, adjoint de Marc Brys, du banc de touche de la sélection nationale. Comme lors des matchs précédents, Mununga a été contraint de suivre la rencontre Namibie-Cameroun (0-0) depuis les gradins, illustrant un conflit qui s'enlise.

À première vue, cette exclusion semble anodine, mais elle révèle un problème bien plus profond entre la Fécafoot et le ministère des Sports. Les désaccords sur la nomination du staff technique, piloté par Marc Brys et validé par le ministère, ont cristallisé des tensions, Mununga se retrouvant pris dans cette tourmente.

Samuel Eto’o, qui a connu les plus grands clubs européens, semble ici ignorer l'importance d’un binôme solide pour un entraîneur. Est-ce une simple mésentente administrative ou une volonté délibérée de freiner le travail de Marc Brys ? Le technicien belge, qui ne cache pas son agacement face à la situation, a plusieurs fois exprimé son besoin de travailler avec son adjoint, estimant que c’est un point crucial pour la cohésion et la performance de l’équipe. Mais Samuel Eto’o, en désaccord avec la nomination du duo, semble inflexible.

Malgré des tentatives de dialogue, le fossé ne cesse de se creuser. "Il est prêt à détruire l’institution des Lions Indomptables tant qu’il n’est pas au contrôle total", confie une source proche du dossier. Des réunions tendues ont déjà eu lieu entre Brys et Eto’o, témoignant d'un conflit d’égo qui pourrait, à terme, fragiliser la performance des Lions Indomptables. L’ancien capitaine, surnommé "une-seule-fois-pichichi-de-La-Liga-magré-Messi-Ronaldinho-Iniesta-Xavi-et-Deco", montre peu d'intérêt à concilier les avis, préférant imposer ses choix au détriment du collectif.

Le match contre la Namibie, terminé sur un score nul et vierge (0-0), en est une illustration. Les Lions ont manqué de préparation et de cohésion sur le terrain, probablement affectés par ces querelles internes. Les supporters et observateurs s'inquiètent de l’impact de ces tensions sur les performances futures de l’équipe nationale, d’autant que les échéances importantes approchent.

La Fécafoot et le ministère des Sports devront rapidement trouver un terrain d’entente, sous peine de voir ces conflits internes affaiblir la sélection camerounaise.